Ma fiche est encore en construction
Nom: Tristräm
Prénom: Kheison
Age: 20 ans
Lieu de naissance: Les Ténèbres
Rang: Maudit
Don: nécromancie
Pierre magique: (enchanteurs initiés uniquement) aucune.
Animal de compagnie: aucun
Caractère :Confiance inébranlable en lui-même, une volonté de fer dans sa recherche de l’Elu, absence de résignation, tout autant de choses qui font de lui un être tenace jusqu'à la mort, le doute est rare, il préfère l’ignorer, car cela reviendrait à admettre une faiblesse envers lui et ses compatriotes… Non, il cherchera à camoufler ses faiblesses jusqu'à son dernier souffle… De ce fait, on peut aussi le qualifier de fier.
Pour la majeure partie des êtres vivants, il est froid et asocial. Mais néanmoins, envers ses rares proches, il lui arrive de sourire, en dépit de tous les masques de haine, froideur et rejet qu’il cherche à montrer. Il défendra ceux qu’il juge siens jusqu'à la tromperie, la trahison et les armes si besoin est, fidèle à ceux ci… Mais toujours est il qu’il faut parvenir à intégrer ce cercle fermé.
Impitoyable envers ses ennemis, dans le sens où il ne fera jamais la moindre faveur ni distinction, tué un homme, une femme, un enfant… Pour lui, tout est pareil, des humains, des enchanteurs, des mages… Pourquoi cette absence de discernement dans le choix des victimes ? L’homme est potentiel danger, la femme est son égal, et l’enfant deviendra un jour adulte. Il voue une haine féroce envers ceux-ci, car ses derniers sont les protégés des Dieux qu’il exècre, lui étant adorateur de Devon.
Physique :Les yeux sont les portes de l’âme, et l’apparence la vitrine du caractère, car quoique l’on dise, si l’habit ne fait pas le moine, cela y contribue fortement. Kheison a une chevelure plus noire encore que la nuit, tel l’obsidienne, sur une peau pâle, blafarde, contraste saisissant. Ses yeux étroits, munis de pupilles d’un gris très clair, renforcent son air sévère et immuable, de même, ses derniers sont l’objet de cernes permanents. Son visage se révèle être plutôt fin et sec, montrant rarement un sourire amical… Il est de taille moyenne, de l’ordre du mètre soixante quinze, et arbore une musculature du genre fine, mais pas massive, de ce fait, plus que musclé, il pourrait plutôt être qualifié de svelte. Il ne revêtit que du noir, sa couleur, dans la mesure que se puisse être vu comme une couleur, favorite. Cela le rend plus mince encore, c’est connu, le noir aminci, mais surtout, l’impression finale est assez monochrome, entre peau blanche et noirceur de la tenue et des cheveux.
Signe particulier: _Un pendentif qu’il cache sous ses vêtements, dans lequel a été minutieusement peint les membres de sa famille proche… Trace d’humanité et de compassion dont il a du mal à se séparer pendant plus d’une journée.
_Une épée à la lame noircie, bien qu’il pratique la magie, il l’a tient de son frère… De ce fait, il la garde en permanence sur lui.
Pour des raisons de commodités, j’ai choisi de mettre l’histoire en fin de fiche… De plus, je n’ai pas ‘fini’ mon histoire, aussi pour la bonne raison que la fin dépendra si on accepte ma demande ou non
La suite arrive bientôt
il y aura en tout 4 chapitres.
Histoire :I/ Le sang « Petit Petit… »
Une voix lourde appelait un bambin, haut de quelques années, qui courait dans les landes ravagées désertiques des Ténèbres.
« Viens par ici, petit petit… »
Le garçon courait, et courait encore, après cette voix mystique l’appelant. Qui pouvait bien lui parler alors qu’il était seul ? Seul sur ses vastes étendues, où aucun humain muni de conscience n’aurait pas vécu ? Car aucun être vivant n’était visible dans les environs immédiats… Seul l’enfant possédait encore cette caractéristique qu’est la vie. Il était maintenant loin de sa maison à force de poursuivre cet appel.
« Ecoutes nous petit, ne fait pas l’erreur, n’ignore pas. Ne sois pas sourd, un jour tu seras comme nous. »
Une forme indéfinie apparu devant les yeux du petit portant le nom de Kheison, une chose immatérielle venue d’outre-tombe… Ce spectre du passé n’avait trouvé jusque là aucune autre oreille attentive à ses récits, fantôme Maudit. Heureusement qu’ils étaient seul, car un autre y aurait vu un enfant fou parlant dans le vide… La douce mélopée des morts échappe à bien des ouies. Il ne fallut pas long feu pour la famille pour comprendre l’étrange comportement du garçon… Parlant seul et qui se plaisait à s’aventurer sur les lieux des morts. Cela ne faisait plus l’ombre d’un doute, il avait reçu le don de nécromancie. Le don n’inquiéta pas cette même famille, mais réjouissait, le fait d’avoir un fils ayant reçu un don de Devon est toujours gratifiant.
La famille Tristräm, tous Maudits, comportait 7 membres : Les deux parents, Arya la mère et Dunast le père, Kheison, l’aîné, et son frère jumeau Aisin, 2 sœurs cadettes, Jun et Uphir ,puis le benjamin de la famille, le petit Maelzel.
Kheison se révéla être pour le moment le seul dont le don de nécromancie se développa. De même que le seul à avoir une disposition naturelle pour la magie… En même temps, la fratrie était encore jeune…
Un beau jour, après l’écoulement de quelques années, le garçon avait grandi et était un adolescent, Dunast invita son fils à le suivre dans les landes dévastées des Ténèbres, afin de discuter… Les oreilles indiscrètes étaient loin dans ses lieux, et l’ambiance propice à l’écoute et aux discours.
« Mon fils aîné, mon héritier, un bon sang coule dans tes veines puisqu’il s’agit de celui de notre lignée, notre famille, Maudits de génération en génération. Soit fier, car c’est toi que j’ai choisi pour faire honneur à nos aïeux, dont les plus anciens faisaient partis de ceux bannis par les deux Dieux des astres, désormais, tu m’accompagneras sur le champ de bataille, sur le front de Dragonard. Tache d’être digne afin de pouvoir te targuer d’être habitant du domaine de Devon. »
Ainsi, le sort en été jeté. Les semaines passèrent après cela, occupées par la préparation du départ non pas d’un père et son fils, mais du départ de deux combattants pour le front. Préparation matérielle pour affronter les conditions de batailles, une physique afin d’éviter de succomber à la fatigue… Les faibles qui s’épuisent ne survivent pas. Et une mentale, un soldat incapable de vaincre ses peurs et un soldat mort.
Sa mère, Arya, lui fit un présent pour son départ : un magnifique pendentif ouvragé, avec les six membres or lui-même peint dedans, il y avait trois partie sur le médaillon, deux membres par face. Son frère jumeau Aisin, jeune bretteur, vint aussi à lui offrir un cadeau… Les deux frères s’entendaient très bien, les deux étant en préparation à l’idée de combattre un jour.
« Tiens, mon frère, prends mon épée, je m’en voudrais que tu partes qu’avec pour seul arme la magie. Parfois, une bonne lame peut résoudre plus efficacement qu’un sortilège milles problèmes.
_Tu parles bien, tu aurais peut être dû travailler dans la rhétorique plutôt que dans le maniement de l’épée. Peut être nous battrons nous un jour côte à côte… »
Il était l’heure, l’heure d’aller à la rencontre de son destin ? Non… L’heure de confectionner de toute pièce le destin qu’il voulait.
Demain, il serait sur le front, il serait en apprentissage, des leçons dans la violence, la haine et la guerre. Mais c’est comme cela que les meilleurs Maudits sont forgés, dans un acier noirci par la cendre des villages embrasés et rougis par le sang des victimes, si bien des leurs, un sang qui brise l’âme, que celui des ennemis, cette mélasse écarlate qui réjouit les cœurs des habitants des Ténèbres.
Il avait 14 ans à cette époque là.
II/ EscarmoucheLes années passent, défilant, désagréable sensation que l’on ne peut rien faire contre cet écoulement perpétuel. L’adolescent avait grandi et était devenu un jeune homme, intégré à une unité d’attaque pour une escarmouche sur Dragonard, leur voisin. Son père n’était plus de la partie… Et faisait partie d’un autre groupe de Maudits, les deux s’étant mis en accord pour faire bande à part, pour sevrer le jeune homme du chaperonnage parental. D’autant plus que d’un point de vue militaire et grade, cela valait mieux pour lui, vu qu’il avait pour tâche de seconder le capitaine…
L’escouade avançait prudemment entre les collines, la cible était une unité d’éclairage ennemie qui aurait été aperçue proche de la frontière… Sans doute une garnison pour un petit bourg un peu plus loin. Un petit rire retentit parmi les Maudits, ils présentaient le sang à venir, la mort à semer, remplir un peu plus l’île des âmes perdues de spectres tout frais, arraché à la vie. Néanmoins, le chef fit signe au groupe de se taire, et de commencer à se mettre en position de combat… Même le plus petit des adversaire devait être pris avec les mêmes précautions que la plus grande des armées disait il… Communément, on appelait cela ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Le terrain était à l’avantage d’aucun des deux camps, vu qu’ils connaissaient aussi bien de part et d’autre les lieues… Mais les Maudits, eux, voyaient leurs adversaires, et non ses derniers… Ils allaient se faire prendre par surprise. Le piège s’organisa, à la manière d’un guet-apens, l’objectif étant de les encerclez afin de subir aucune perte et aucune fuite de leur part… Mais cela supposait une organisation sans faille, la moindre erreur est l’avantage stratégique disparaîtrait. L’unité se dispatcha donc, guettant les ennemies qui approchaient inexorablement… Jusqu'à se retrouver à leur portée. L’attaque fut rapide, sortant de leurs caches, les Maudits eurent tôt fait de couper toute voie de sortie… Et d’engager la lutte. Ils étaient numériquement plus nombreux que l’escouade, qui semblait pouvoir s’assimiler à des éclaireurs… Alors que pour beaucoup, la victoire semblait gagner, les hommes prient jusque là en tenaille eurent le bon sens de chercher à s’attaquer à une unique cible dans le but d’effecteur une percée… Cible qui paniqua.
Quelle ne fut pas la stupeur des Maudits de voir l’un des leurs courir en sens inverse, rebroussant chemin… Fuyant, lâchement… Quel ne fut pas le bonheur ,tout aussi grand que la surprise des Maudits, des éclaireurs d’y voir là la meilleure des occasions.
Car désormais, il y avait une faille dans la défense du groupe, la place laissée vacante était comme une ouverture béante pour rompre la ligne d’assaut. Ce que les soldats adverses ne manquèrent pas. Bientôt, ce fut une marée humaine et d’acier qui s’engouffra dans l’écart, brisant la cohésion de l’unité… Ce fut un massacre pour les Maudits, le capitaine d’unité y perdit la vie, s’étant vu pris en première cible par plusieurs de ses adversaires, et tout sembla tourné à leur désavantage…
Le surnombre finit par avoir raison de l’unité militaire adverse. Mais les pertes étaient grandes, plusieurs Maudits venaient de partir pour les limbes. Le traître à son sang fut retrouvé un peu plus loin, en fuite, les lâches n’ont pas leurs places en ce monde. Kheison, nouveau capitaine de l’unité par procuration, place qui lui revenait en temps que second, décida que châtiment devait être donné. L’homme fut bien vite rattrapé et traîné jusqu’aux pieds du jeune chef… Il demandait pardon, pour sa vie… Ridicule.
Kheison fit signe aux autres hommes présents de bien le saisir, bloquant tout mouvements des bras, le contraignant à une posture à genoux, entravé… L’homme regardait inquiet son chef auto proclamé l’approcher, dégainant lentement la lame noire de son fourreau, pas après pas, le regard se durcissant, la punition approchante.
« Le pardon n’existe pas. »
Un fin sourire, comme une fente sur son visage, s’ouvrit, moqueur, mauvais, la scène se déroulait déjà dans les pensées des combattants présents. Tous connaissaient ce qu’il advenait des déserteurs, des lâches, et des faibles… Kheison ne faisait qu’appliquer les coutumes.
La sentence.
Cela se passa très vite, si il aimait faire souffrir ses adversaires, envers les siens, il était suffisamment compatissant pour leur offrir une mort rapide et sans douleur. La lame siffla dans l’air, semblant chanter avec le vent, la coupure était nette et sans bavure, un travail propre, la tête roula sur le sol, le sang giclant si bien du corps que du crâne séparé. Il aurait néanmoins droit à une sépulture… On ne laisse pas le précieux sang d’un Maudit aux crocs d’un vulgaire animal.
Aussitôt fait, il fit volte face, vers ses compagnons d’armes et de sortilèges, le regard insistant, inquisiteur… Il vociféra à leur encontre :
« Les sentences seront les mêmes pour tous ! Mourrez des armes ennemis en avançant, ou bien mourrez des nôtres en reculant ! Si je failli, et recule, que je sois le premier à périr de vos mains !»
Un frisson parcouru l’échine de tout un chacun, le pardon n’existait résolument pas en cet homme, alors il faudrait que l’erreur soit à jamais bannie de leurs êtres et la peur exclue de leurs esprits.
La bataille venait de s’achever, certes, en un certain sens ils avaient gagné, mais pouvais t’on encore parler de victoire avec autant de pertes ?
Dans tout les cas, ils devraient se rendre à la colonne de jais, pour la bonne raison que le premier chef étant tombé au combat, il fallait réorganiser l’unité… Et sans doute l’occasion de se faire promouvoir à une place plus reluisante.