Vent sud force 10 ...

La, la, la et la … Une fleur rose, une deuxième blanche, joliment piquées dans la longue et superbe chevelure rose de l’adolescente qui en paraissait bien plus. Elle fit trois pas, laissa tomber une des fleurs, la ramassa et, marcha sur la queue de son chat noir. Le pauvre Popol poussa un miaulement plaintif et, des perlettes argentées gouttèrent de ses yeux verts. Malheureuse, la jeune fille s’accroupie dans la poussière, remontant sans le vouloir sa jupe noire et trop courte et, prit le chat dans ses bras, l’arrosant de larmes.

Le pauvre chat commença à comprendre qu’il n’aurait jamais dut montrer que sa maîtresse lui avait fait mal … Il fronça son nez, secoua ses longues moustaches et, poussant un miaulement plaintif, il battit des pattes. Malheureusement, Framboise était obtus et, elle tenait vraiment à se faire pardonner pour avoir osait marcher sur la queue de son bébé tout poilu. Elle continua donc de le serrer de toutes ses forces.

Soudain, elle se redressa, lâcha le Popol d’urgence, reprit son long bâton et se remit en marche, grondant le petit chat d’un ton stressé et urgent. Comme toujours, le chat avait été la victime de sa mémoire défaillante. Dieu merci, il étaiotn d’une agilité exemplaire et, même s’il ne lui restait que six vies, il retombait toujours sur ses pattes.

« Arrête de ronchonner Popol, à cause de toi, l’on arrivera jamais en ville avant la nuit ! t’es vraiment nouille mon pauvre chéri ! »

Elle rajusta la fleur blanche qui restait piquée dans sa coiffure et, eut un éclat d’illumination. Dieu, qu’elle était stupide, après tout, elle était magicienne et, le long bâton qu’elle se trimballait, c’était pas pour faire joli ! Nom de dieu ! Oh la la, qu’elle était vulgaire, disons plutôt, Nom de Prune ! C’était plus joli et, la couleur prune plaisait beaucoup à Framby même si elle n’aimait pas le fruit. Oui, les prunes ne valaient pas les framboises, ni même les mûres !

Complètement perdue dans ses pensées colorée de rose et de violet, la jeune fille avait complètement oubliée son idée principale. Ce ne fut que après une bonne heure d’élucubration qu’elle se souvint qu’elle pouvait allait bien plus vite qu’à pattes ! Et puis, léviter, c’était drôlement classe ! Au moins, elle pourrait se la péter en arrivant à Xyria, la capitale de la musique !

Elle s’arrêta donc, soudainement, son chat noir se cogna contre ses hautes bottes noires à talons aiguilles. Elle déposa son bâton sur le sol, y accrocha solidement la besace contenant toutes ses affaires et, posant deux doit au dessus de l’arrête de son nez, elle tira la langue, ferma les yeux et, tenta de se remémorer la formule pour faire décoller ce bout de bois …

« Euh, levitator locomotor y vita corpus ? »

Curieusement, pour l’une des premières fois de sa vie, le bâton lui obéit et, se souleva d’une trentaine de centimètres au dessus du sol. Preuve que Framboise faisait des progrès, elle pense prendre son Popol avant d’enfourcher le canasson volant (bon okay, son bâton, mais, ça fait toujours plus classe de dire cheval ailé ! ).

Ils s’envolèrent, le rythme n’était pas endiablé mais, ils allaient environ deux fois plus vite qu’à pieds ou la jeune femme était obligée de s’arrêter tous les deux pas pour contempler les fleurs, les insectes, notamment les papillons et coccinelles … C’était, aussi, environ tous les deux pas que Framboise trébuchait et manquait de s’étaler. Un rythme donc monotone et, même si Popol était drôlement serré dans les bras de Framboise et, qu’il craignait qu’elle ne le lâche, il préférait largement la voie des airs !

Xyria se profila alors dans leur champ de vision, Framboise amorça sa descente et, tous deux se posèrent, sans à-coups sur la place principale de la capitale, lieu du marché. Pour une fois, la jeune fille se posa avec une grâce telle que plusieurs personnes crurent voir un ange.

Malheureusement, la jeune fille détrompa bien vite cette présomption en donnant, sans le faire exprès un coup de bâton dans le dos d’un homme qui tomba sur un étalage de légumes. Le marchand commença à engueuler d’hommes et tenta de lui lancer une tomate. Ce fut une
autre personne qui se la prit et, la scène tourna bientôt au carnage ;

Sans prêter garde à ce qui se passait autour d’elle, Framboise ramassa ses affaires, une pomme chipée à un étalage et, son chat sur les talons, quitta le lieu du marché. Elle soupira et, contemplant les maisons, finit par dire à voix haute.

« Rah la la, ou est-ce que je vais pouvoir dormir ce soir ? Viens mon popol, on va chercher une auberge ! «

Nombre de messages : 32 Arme : Claymore Date d'inscription : 16/06/2007

Un homme à l'air un peu ronchon arriva en ville et contempla avec étonnement toute l'agitation qui y régnait, les gardes étaient en train de se précipiter vers un endroit de la ville ou un épais nuage de poussiere était en train de s'envoler... Il questionna un garde et celui ci, étonné par l'aspect de William, lui répondit d'un air peu rassuré qu'une bataille venait d'éclater sur le marcher...

William haussa les épaules et s'enfonca un peu dans la ville, sa claymore accrochée dans le dos, il ne faisait pas tres chaud mais il était torse nus et en kilt, comme à son habitude.

Arrivé dans une ruelle tout à fais banale, un élément extraordinaire contrastait completement avec le reste du décor... Une fille aux cheveux rose pétants, accompagnée d'un chat noir était en train de se casser la figure tous les 6 metres... William haussa les sourcils et s'approcha, la ratrapa et lui lanca un vague bonjour... Il continuait de la détailler. Elle avait l'apparance d'une adolescente mais elle était étonnement jolie... Elle était encore plus maladroite qu'elle était jolie et c'est quand même balaise....

Riviera venait de faire un paris avec son popol, disons donc, avec elle même. Elle avait donc, parié qu’elle trouverait de quoi se payer son auberge par terre. Malheureusement, la position penchée n’arrangeait guère son équilibre et, la jeune femme manqua de justesse le goutage de poussière à nombre de reprises. Elle se trouvait un peu vexée car, Popol allait avoir raison, impossible de trouver la moindre pièce par terre, à croire que les habitants étaient radins et ne jetaient pas leur argent par la fenêtre.

Pourtant, des montagnes d’ou elle venait, sa chère marraine passait sa vie à clamer aux plantes, aux autres sorcières et, plus généralement, à Framboise, que les gens de la vallée jetaient leur argent par la fenêtre ! Il était donc normal de trouver des sous par terre malheureusement, quelle que soit la ville ou Framboise s’y essayait, elle ne trouvait jamais rien. A croire que les habitants ne vivant pas dans les montagnes étaient tous radins, pingres et avares !

Popol, marchant sur ses pas, avait un léger sourire ironique. Qu’elle idiote sa maîtresse, à chaque fois qu’ils marchaient dans une nouvelle ville, il fallait qu’elle lui parie la me^me chose. Et, à chaque fois, elle perdait, telle l’idiote qu’elle était ! Framboises merci, il avait remarqué que tous les humains n’étaient pas aussi idiots qu’elle. Quelques uns étaient d’ailleurs drôlement intelligents, forts et puissants ! Ces gens là, Popol les aimaient beaucoup et, aurait bien voulu que sa maîtresse le lègue à l’un d’eux, malheureusement, celle-ci l’aimait autant que lui aimait les autres et, il ne pouvait guère la quitter au risque d’avoir sa mort sur la conscience. La connaissant, elle risquait de se laisser mourir de larmes ! Et puis, avec elle, l’on s’amusait, il y avait toujours de trucs rigolos à voir et, elle faisait toujours des choses qui amenaient des trucs rigolos.

Framboise allait hurler, elle venait de s’étaler à terre et, ses bas fumés étaient filés au niveau de la cuisse droite. Une perlette de cristal perla à son œil droit mais, très rapidement, elle se remit, reprit son chemin avec entrain, perdant sa fleur blanche au passage et, continua son chemin, sans prendre garde aux soldats qu’elle croisait et qui semblaient affolés. Elle faillit à nouveau tomber lorsqu’une main forte lui attrapa la taille et, la maintint en position verticale. La jeune innocente entendit la voix bourrue qui la salua. Son regard gris rosé se fixa sur le bras qui la tenait, incroyablement musclé.

Popol n’en croyait pas ses yeux. L’un des hommes qu’il adorait venait de sauver sa maîtresse d’une nouvelle chute. Il eut un soupir mental mais parfaitement audible pour qui maîtriser la télépathie animale. L’on était repartie pour les idylles sans fins de Framboise. Celle-ci passait son temps à s’attirer des fans mais, malheureusement, au niveau amour, elle en était restée au niveau de ses 11 ans, jour ou un petit garçon avait forcé ses lèvres. Popol ne partageait pas encore son chemin et, c’était Framboise qui le lui avait raconté, dans un mélange d’attirance et de dégoût.

La jeune et fraîche Framboise leva le regard, rencontre un torse drôlement musclé et bien proportionné. Pour l’instant, l’homme semblait plutôt séduisant, restait à voir son visage. Elle leva un peu plus la tête, se plongea dans la contemplation de deux prunelles brunes, hautes, très hautes. Dire qu’elle se trouvait grande du haut de ses presque un mètre 80 mais là, elle avait affaire çà un géant … séduisant … cheveux longs, bruns, visage carré, bien taillé, expression dure.

La jeune fille lui adressa un sourire maxi forma et, prit sa main dans la sienne avant de la secouer avec force. Elle se mit à clamer, souriant de toutes ses dents.

« Merci, merci ! Et bonjour mon p’tit et joli monsieur ! Vous êtes drôlement bien tombé ! Vous connaissez pas une auberge pour la nuit par exemple ? Et puis zut, c’est pas trop grave si je te vouvoie pas ? ça me gène ! «

Elle eut une adorable moue boudeuse et, contempla, souriant toujours l’homme. Son flot de parole avait été débité de façon extrêmement rapide, sans qu’elle ne respire. Durant ce laps de temps, Popol en avait profité pour se rapprocher stratégiquement et, commencer à se frotter langoureusement contre les mollets de l’homme. Framboise se mit à rire.

Nombre de messages : 32 Arme : Claymore Date d'inscription : 16/06/2007

William était en train d'halluciner, c'était quoi ce bo***? Une fille à l'air totalement barge était en train de parler tellement vite que William comprenait un mot sur deux, et son chat qui se frottait désespérément sur sa jambe...

Pi les p'tits yeux en forme de coeur de la jeune fille... y avait de quoi faire tomber amoureux tout un régiment d'hommes super entrainés! Même des eunuques!!!

Il détourna quand même les yeux, qui sait! Son maitre l'avait mis en garde contre les éventueles prostituée qui tenteraient de le voler durant la nuit!

"Euh, non, ca me dérange pas que tu me tutoie et non, je ne connais pas d'auberge, j'ai plutot l'habitude de dormir dehor."

Il avait dis ça en se gratouillant légerement la tampe, mal à l'aise devant tant de bonne humeure...

Il se mit à regarder le chat... C'était bizare, on aurait pu croire qu'il comprenait tout ce qui l'entourait... Il s'attendait presque à le voir parler! Maudite bête...

Il falait avouer que le fait de passer une bonne nuit de sommeil dans une auberge lui ferait le plus grand bien et vus qu'il ne consommait pas beaucoup d'argent et qu'il en gagnait plus qu'assez, autant mieux offrire la nuit à la donzelle!

"Ma foi, ca me dérangerais pas de dormir une nuit dans une auberge maintenant que t'en parles... Si on arrive à en trouver une, je veux bien t'offrire la nuit et les repas."

Hein?! Quoi?! lui le guerrier froid et distant qui commence à gaspiller son argent pour offrire un petit peu de luxe à une jolie fille? Eh ben...

Et evidement, ce qui devait arriver arriva... tout en continuant leurs chemins, une grande maison avec une ensaigne se dressa devant eux, L'auberge de la 7eme filles...
Bizarre comme nom...

Framboise se détacha du jeune homme et battit des mains telle une adolescente, attirant les regards étonnés et particulièrement pervers de quelques gardes. Elle se mit à sautiller de joie et, comme de juste, se prit les pieds dans son Popol, elle s’étala par terre et, le pauvre animal eut un miaulement de colère, presque un feulement. Fallait dire que Popol était un félin ! Attention, nom d’une cerise !

Elle resta quelques secondes, allongée par terre, une jambe repliée, quelques mèches roses lui tombant dans les yeux, une moue boudeuse allongeant ses traits. Elle finit par se relever, difficilement, rejeta sa longue chevelure en arrière et se remis à parler, de mauvaise humeur, à l’instar de son chat.

« Vilain ! Vilain popol ! Tu m’as fait tombé vilain ! Tu pourrais faire attention ! »

Le chat eut un nouveau feulement d’indignation, ce n’était pas lui qui l’avait fait tomber, c’était cette blondasse, devenue rosasse qui avait manqué de lui faire perdre une autre vie ! Le chat avait un souvenir très cuisant de ses deux dernières morts. La première, Framboise l’avait lâché en plein vol et, la seconde, il s’était prit une boule de feu lancée par la jeune fille. Boule de feu qui aurait dut carboniser un troll … Bon, heureusement, à chaque fois, il avait put y survivre, mais, il commençait à en avoir marre de risquer ses moustaches à accompagner cette folle dingue !

Dans tous les cas, framboise était déjà à nouveau pendue au bras de l’étranger, babillant des inepties à propos des animaux de compagnie qui faisaient n’importe quoi et qui embêtaient leurs propriétaires. Elle se pendait au bras du jeune homme telle une petite sœur avide de son grand frère. Après tout, de son discours, elle n’avait retenue que le fait qu’il allait lui payer une nuit à l’auberge, la grande joie compte tenu du fait que grâce à lui, elle venait de gagner son paris contre son chat.

Elle en profita d’ailleurs pour se retourner et tirer la langue à ce dernier. Puis, elle se remit à s’accrocher au bras nu du géant séduisant et, lui adressant un sourire de toutes ses dents, elle se rappela les bonnes manières et se présenta.

« Au fait, me suis pas présentée, je m’appelle Framboise Riviera et je suis une sorcière … »

Encore une fois, elle omit volontairement mais disons, pour faire mieux, involontairement, la mention apprenti qui ne faisait, carrément par sérieuse et, surtout, pas assez cool pour la vieille adolescente ! Une nouvelle fois, elle avait parlée très rapidement, babillant et ornementant ses petites phrases de nombreuses citations, idées et autres phrases tirées de son cerveau brumeux et rose.

Bon, elle s’était présentée, c’était parfait, il ne manquait plus qu’il se présente, et, les formules de politesse seraient closes ! Ils arrivèrent juste à ce moment devant l’auberge. La jeune Framboise battit des mains de contentement et, poussa la porte, y jetant un léger regard intrigué. Il y avait beaucoup du monde, c’était un peu apeurant ! Néanmoins, bravement, elle y entra entièrement, traînant à sa suite le géant qui lui paierait une chambre.

Le pauvre Popol eut à peine le temps de se glisser dans l’auberge avant que la porte ne se referme sur lui. Il en eut un feulement de désappointement. C’était toujours la même chose, dès qu’on homme un brin séduisant pointait le bout de son nez, le pauvre chat n’existait plus pour la jeune femme et, curieusement, il en éprouvait beaucoup de jalousie. Ses deux prunelles vertes se posèrent sur l’homme et, il resta à le fixer longuement de son regard félin et dérangeant. Il remua des moustaches pour bien montrer son mécontentement. Foi de chat, ça n’allait pas se passer comme ça !

Nombre de messages : 32 Arme : Claymore Date d'inscription : 16/06/2007

Durant la chute, William eut le loisir de discerner pendant un temps certain les sous vêtements de la jeune donzelle... Qulle imprudente! mettre une jupe aussi courte lorsqu'on est pas capable de faire 5 pas sans se casser la figure... Il avait remarqué les gardes et leurs regards intéressés mais d'un regard assez convaincant il réussi à leur faire détourner le regard. Ensuite, il la suivit et entra dans l'auberge à la suite de la donzelle.

William se pencha, ramassa le chat dans sa grande main et le déposa sur sa propre épaule et le gratouilla gentillement derriere l'oreille.

En guise de présentation, William lanca:

"William Lawson... [NO RULES GREAT SCOTCH... désoler, ai pas pu résister xDDD la tentation était trop forte Sad

]"

William alla s'assoir à une table, détacha son immense claymore (bah ouais, elle a sa taille...) et il la déposa avec un soin assez "maniaque" contre le mur.

"Au fait, y s'appelle comment ton chat?"

Ils étaient entrés dans la taverne et, la jeune fille en contemplait l’intérieur, une moue désappointée éclairant son visage. L’auberge était semblable à toutes celles qu’elle avait déjà visitée. Bon, il est vrais qu’à chaque fois qu’elle entrait dans un lieu, elle était aussi désappointée. Mais, l’on pouvait toujours espérer. Elle sourit avec ravissement en voyant son Popol perché sur l’épaule du géant. Comment il s’y croyait !

Popol avait pousser un miaulement de peur lorsqu’il s’était sentit soulever en l’air par une force surhumaine. Curieusement, il ne se sentit pas projeter contre un humeur comme il en avait l’habitude mais, quelqu’un le posa gentiment sur son paule. Le géant, sauveur de sa maîtresse ! Il le caressa avec gentillesse et, le chat décida qu’il pouvait lui pardonner. Il se mit à ronronner bruyamment et cligna des yeux plusieurs fois avant de s’installer confortablement.

Framboise allait rejoindre le dénommé William à sa table lorsqu’on lui agrippa le bras. De bonne composition, elle se retourna pour demander à la personne ce qu’elle voulait. C’était un homme apparemment saoul. Elle plissa le nez alors qu’il se mettait à baragouiner des propos inintelligibles. Rah, que les humains vieux étaient peu intéressants, toujours en train de boire et de parler dans des langues incompréhensibles !

N’empêche qu’il ne voulait pas la lâcher. Levant sa main libre, elle réfléchit pensivement au sort pour faire apparaître une boule de feu. Elle baragouina à son tour quelques mots incompréhensibles (pour elle aussi, il faut le préciser). Sa paume s’illumina mais rien ne se passa. Enfin, son « sort » avait réussi car, l’homme apeuré la lâcha et, toute contente, la jeune fille partit s’asseoir.

Une fois à table, elle sortit son gros grimoire doré (décoré de squelettes de cafards, bah oui, c’est un cadeau de sa marraine et, Framboise ne sait changer que la couleur ! ). Elle sortit aussi une plume blanche à reflets roses de son sac et, ouvrant le grimoire à une page libre, ellenota, tant bien que mal, la formule qu’elle venait d’inventer. La description fut brève.

« Arisiiiz leevan tomor lumos, sort permettant d’illuminer la paume gauche d’une lumière dorée. Elle sert à faire lâcher sa main droite, lorsqu’elle est tenue par un ivrogne. «

Elle eut un sourire, plaqua un point final, rangea sa plume et le grimoire dans son sac, fière d’elle. Rah la la, ce qu’elle pouvait être douée quand même. Maintenant, elle inventait ses propres sorts. S’allait être sa marraine qui serait contente lorsqu’elle retournerait la voire. De toute façon, cette dernière lui avait bien dit qu’elle serait douée compte tenu du fait qu’elle était la septième fille d’une septième fille !

Relevant la tête, elle contempla, joyeuse le William machin en face d’elle. Elle eut un sourire éclatant en voyant son Popol tout ronronnant. Ah ben tient, l’était adopté celui-là. Toujours pareil, il était charmeur au possible et, se faisait adorer de toute le monde. Un don très pratique, Framboise devait bien l’avouer. A la question du géant, elle eut un grand sourire avant de lui répondre, d’une façon très « je suis sûre, je suis itnelligente, je sais tout « .

« Il s’appelle Polimir mais, c’est très moche comme prénom, faut dire que c’est ma sorcière de marraine qui le lui a donné. Nan, faut l’appeler Popol, c’est son nouveau baptême ! »

Elle eut un léger sourire alors que le dit Popol ouvrait une prunelle verte et la posait, emplie de moquerie glaciale sur la jeune fille. Qu’elle pouvait être idiote quand même ! Il bailla, referma sa paupière et, enclencha à nouveau la turbine à ronrons.
Durant ce laps de temps, Framboise observait pensive le torse nu de l’homme. C’était assez bizarre de voir quelqu’un presque nu qui se baladait comme s’il était tout habillé. Peut-être que c’était sa copine qui lui avait volé sa chemise. Pensivement, comme si elle parlait pour elle même, elle en fit la remarque à voix haute.

« Ta copine, elle aurait tout de même put te rendre ta chemise ! «

Nombre de messages : 32 Arme : Claymore Date d'inscription : 16/06/2007

William ne put s'empêcher de ricaner devant l'air apeuré de l'homme... Il jouait les durs mais pas capable d'assumer ses actes... Enfin bref. Il était temps de prendre une p'tit quelque chose à boirre. Un serveur se dirigea vers eux et leurs demanda d'une voix agacée ce qu'ils désiraient. William demanda une cervoise avec une bonne assiete de ragout et posa ensuite son regard sur Framboise pour qu'à son tour, elle commande.

Etrangement, William s'amusait bien avec ce "Popol", il pensait qu'il n'allait pas pouvoir l'apprécier à cause de cet éclat d'intelligence qui brillait au fond de ses yeux mais pour finir, l'était bien agréable cette p'tite boule poillue...

Il ne put s'empêcher d'éclater de rire devant la question de la fillette.

"Euh, c'est pas elle qui l'a gardé... Faut dire aussi que j'en ai jamais eu... Enfin bon. c'est juste moi qui ai vite chaud."

Maintenant qu'il y pensait, c'est vrais qu'il devait être bizare à regarder, un gars immense avec une épée tout aussi immense dans son dos et torse nus qui plus est...

"Et c'est aussi parce que j'aime bien être libre de mes mouvements"

Fallait aussi dire que le bougre devait se servire assez souvent de son arme, les brigands, voleurs et autres animaux sauvages n'étaient pas rares en ces contrées. Ca aurait été dommage de se faire tuer par un brigand simplement en s'enmêlant dans les manches bouffantes d'une chemise...

"Et comment une jolie fille comme toi fait elle pour se défendre face aux dangers de l'aventure?"

C'était étonnant, elle devait pourtant être une cible de premier chois pour tous ces détraqués de violeurs...

Framboise s’installa un peu plus confortablement sur sa chaise et posa, songeuse souriante sa tête longue et fine entre ses deux mains. Le serveur se pencha vers elle, un joli sourire de commerçant aux lèvres. La jeune femme le lui rendit et, tapota pensivement son menton de son long index de la main gauche. QU’allait-elle pouvoir bien prendre ? Il y avait un tel choix de boisson, et, elle aimait tellement de choses ! Le serveur commençait ) s’impatienter devant ce couple étrange ou la jeune fille paraissait d’une indécision exaspérante.

Cette dernière tapota une dernière fois son menton avant de relever la tête et de planter ses prunelles à la couleur d’un carmin clair dans celles de l’homme. Elle prit la parole, voix gentille, un peu enfantine.

« Hum, pour ma part, je prendrais un petit verre de liqueur de framboise ! »

Elle regarda, interrogative l’homme afin de savoir ce qu’il en pensait. Cela dut lui convenir car il partit en ce tapant presque avec son plateau. Pourtant, pour une fois, Framboise était fière de son choix. Sa boisson serait accordée à son prénom. Un choix des plus judicieux. Elle reporta son regard sur Will et son chat. Rah, qu’il était moignon son popol en train de ronronner telle une turbine sur l’épaule du séduisant géant se promenant à moitié nu !

Elle se mit à rire à la réponse à sa question. Son rire était franc, cristallin et réchauffait le cœur. Quasiment personne n’aurait put imaginer qu’au fond elle était une sorcière avec des tendances sadiques … Arracher les ailes, aux reflets de moires et aux couleurs colorées, des papillons était l’un de ses passes temps favoris. Un passe temps peu engageant, passe temps d’enfant. Elle finit par répondre, toujours avec ce sourire enfantin illuminant son visage clair.

« Hé bien, tu n’as pas peur de prendre froid toi ! Je ne m’imagine guère me promener à demi nue ! J’aurais bien trop froid ! »

Elle eut un rire enfantin, faisant apparaître deux fossettes aux coins de ses lèvres. Puis, elle s’étira avec une nonchalance désarmante, l’écoutant déblatérer. A sa question, elle réfléchi longuement, à vrais dire, elle n‘avait jamais eut l’impression qu’elle se faisait attaquer ou même qu’on lui voulait du mal. Mais, il est vrais que ses compagnons étaient, pour la plupart morts dans d’horribles coïncidences. Il était même totalement vrais de dire qu’ils étaient morts sous les coïncidences les plus étonnantes !

« Et bien, je dois avouer que pour ma part, je n’ai jamais eut de problèmes, ça doit être parce que je suis une excellente sorcière ! Je suis la treizième fille d’une treizième fille ! »

Elle eut un sourire ingénu et désarmant. Oui, elle y croyait tout à fait à sa théorie de la sorcière surpuissante et de ses gènes miraculeux. Oui, Framboise était très douée !