Boisson pour se vider l'esprit. [ouvert + Eléonore]

*Tous ce bruit, toute ces personnes qui crient...*

En réalité, personnes ne criait. Les gens parlaient juste assez fort pour couvrire le brouhaha ambiant et se faire entendre de leur amis. Mais pour Eléonore, qui n'avait jamais aimé être dans des endrois plein de monde, cette situation devint vite très désagréable.

La jeune femme venait d'arriver dans la ville et ne sachant pas vraiment où aller, elle avait choisit cette taverne comme premier lieu où ce posé. Cette désision, elle s'en aperçut vite, fut une erreur. La taverne était remplit. A peine était-elle entré que, déjà, elle voulait ressortir. Mais il fallait absolument qu'elle se pose quelques minutes. Alors, baissant la tête pour entendre moins les discutions des gens qui resonnaient dans son crâne, elle traversa la taverne pour aller s'assoir au fond à une petite table. De ce point de vu, elle voyait toute la salle.

*Tous ce bruit, toute ces personnes qui crient...*

Cela fait maintenant 10 minutes qu' Eléonore est assise. Aucun serveur n'est venu la voir (cela se comprend aisément vu le monde et l'endroit où elle est placé). Elle observe...Non, plutôt, elle écoute... A côté, trois jeunes femmes discutent. L'une raconte ses exploits de la soirée précedente : "Ah si si, je te jure ! J'étais assise comme ça, au bar, et là, un homme super cannon vient me voir et me demande si je veux boire un verre avec lui !" Les femmes rient bruillament, ce qui donne à Eléonore un mal de tête à la limite du soutenable.

*Tous ces gens qui parlent, qui sont là, à boire, à se complaire dans cette fourmilère active et assourdissante...*

Un homme eclate d'un rire grave à sa gauche.La douleure est atroce. Sa tête exerce une pression sur tous son corps. Il faut qu'elle sorte où la folie va s'emparer d'elle.
Un serveur s'approche enfin de la jeunne femme qui tient sa tête dans ses mains et a une réspiration haletante. "Alors qu'est ce que j'vous sert ma ptite dame ?" Dis ce dernier sans lui pretter un regard, qu'il tourne cependant vers les trois femmes.
Eléonore, prise d'une sorte de panique, se lève brusquement, renverse sa chaise dans son mouvement et se dirige vers la sortie d'une façon si soudaine que toutes la clientèle du bar s'arrête pour la regarder partir ainsi comme une furie.

*Il faut que cela cesse, l'exterieur...oui...ce sera mieux...*

Eléonore était enfin dehort. Elle continuait à marcher pour s'éloigner le plus possible de l'enfer qu'elle venait de vivre. Au bout de quelques pas, ça démarche redevint ordinnaire, la jeunne femme encaissait, reprenait ses ésprits et continuait toujours de marcher.

*Quelle horreur, tous ces gens qui hurlent ! Je ne mis ferais jamais...*

Un peu hasardeuse, Eléonore cherchait un endroit plus calme où passer la nuit.

"Bonsoir Eléonore..."

D'un coup son sang se glaca. Des souvenirs lui revinrent...Le jour de ses 14 ans...ses parent, enfin, sa mère, serant Lou en la félicitant de lui avoir offert un cadeaux : "Tu es si bonne ma fille ! Offrire un présent à ta soeur qui te fait la vie si difficile !"
Eléonore connaissait cette voix, elle savait pertinament qui avait prononcé ces mots qui entrèrent dans son ésprit comme un poignard dans le ventre d'une victime. Qu'avait-elle fait à la providence pour qu'une pareille coïncidence arrive ?
Eléonore s'arrêta. Elle se doutais que Lou attendais une réponse. Elle se retourna lentement, les yeux fixé sur le sol. Quand elle fut face à sa petite soeur, elle redressa la tête.
Lou n'avait pas changé. Ses cheveux avait gardé leur blond de petite fille sage et ses yeux exprimaient toujours autant cette air de condoléances qui donnait à Eléonore des envies de crime. Cette fois cependant Eléonore décela dans son regard de la curiosité et de la surprise.
Après l'avoir observé quelque seconde avec un air mauvais, Eléonore reprit du ton le plus froid qu'elle put:

"Lou...Quelle horrible coïncidence..."

Plus Eléonore restait ainsi devant sa soeur, plus la rage montait en elle. Ainsi, elle était du même sang que cet être si puéril posté devant elle. Cette pensée l'oripilait. Elle voyait que les yeux de Lou affichaient maintenant une certaine méfiance, presque de l'inciétude.

"Non je ne change pas. Les gens ne changent pas en un mois, Petite Soeur...Toi non plus d'ailleur, bien que maintenant tu apprennes à faire joujou avec un baton...D'ailleur, comment va ton instructeur ? Il n'est pas avec toi ? Etrange... Et ton chat galleux ?"

A mesure que les mots sortaient de sa bouche, la jeunne femme affichait un sourire synique. Elle reprennait toujours plus calme:

"Ce que je fais en ville ? Figure toi que j'en ai eu marre de notre "grande famille". Ils me faisait tous pitié. Chaque jours avec eux était comme un sciècle. Je suis partie, j'ai fais ma vie. Et voilà que maintenant le hasard me ramène devant toi, la dernière personne que j'accepterais de voir. Le monde est... Serais-tu inquiètes, Petite soeur ? Tes yeux ne sembles plus vide..."

Comme toujours elle était sarquasitique et ne ce gênait pas pour être blaissante. Lou grinça des dents. Le regard de sa sour était de plus en plus méchant.
Elle ne montrait pas une once de remors devant ses mots prononcés ce qui la rendait d'autant plus mauvaise.

D'un certain côté heureusement quelle était seule... Espion lui aurait surement cacéré les bras. Comment pouvait elle savoir pour son apprentissage ??
Lou calma la pnique qui la prenait. Eléonore avait dut faire une déduction. Oui c'est ça...
Elle préféra ne pas répondre à ces piques gratuits, sachant que ça ne ferait qu'envenimer la situation.. Mais pourquoi agissait elle ainsi au juste ? Lou inspira à fond essayant de faire partir le rouge qui lui montait au joue. Sa voix essayait de rester douce, un semblant amicale...

-"Je vais bien... mais s'il te plais ne parle pas de maman et des filles comme ça !"

Etoufant son envie de fuir. Lou recommença à marcher, pour chasser sa colére. Emlle regarda en face d'elle observant les passants.
La nuit était tombée maintenant. Les étoiles commençaient à apparaitres déssinant les constellations de l'Histoire.
Lou se consentra pour trouver la meilleure chose à faire...
Elle préféra aller au plus basique pour détendre un peu l'atmosphére. La famille provoquait toujours de grosses disputes.

-"Que vas tu faire ici ?"

Tandis que les joues de Lou se tintaient de rouge, Eléonore savait que sa soeur était ma à l'aise. Les deux jeunnes femmes détestaient tout autant cette rencontre improbable.
Pourquoi Lou l'avait -elle interpelé ? Pourquoi elle n'avait pas fait fit de la connaitre ? La dernière remarque de son interlocutrice l'avait particulièrement agacé.

"Je parle de ta famille comme je l'entends ! "

Pour la première fois depuis le début de la conversation, Eléonore laissa sentire dans son ton un peu de colère.

"Quand à ce que je vais faire ici, cela ne te regarde pas. Mais, je vois bien que tu as envis de partir. Ca me répugne de le dire, mais, nous avons au moins ce point commun : ni toi, ni moi ne supportons d'être ensemble, alors, à quoi bon prolongé ces détestables retrouvailles ?"

Après avoire pratiquement craché ces mots à la figure de Lou, Eléonore se retourna et marcha du même pas que celui qu'elle avait avant que sa demi-soeur ne l'arrête.

*Cette journée est vraiment abominable ! D'abord les fous du bar, maintenant celle là !*

La colère s'était emparé de la tête de la jeune femme. Tout était plus noir que jamais. En quittant son village et sa vie qu'elle detestait tant, Eléonoree avait au moins éspérée ne jamais recroiser Lou. Pourtant, cela était arrivé et maintenant, ce qu'elle redoutait tant arrivait. Elle se rappelait. Tous les souvenirs détestables de son enfance lui revenaient, un à un...

Eléonore avancait. Elle éspèrait ne plus entendre la voix de sa soeur quand une fois de plus, ce qu'elle redoutait arriva:

"tu as un endroit où dormire au moins ?"

Lou s'inquiétait donc de sa situation... Cela mis Eléonore dans une rage encore plus grande. Pourquoi sa petite soeur, qui ne l'est qu'à moitier, devrait t-elle s'occuper d'elle ? Eléonore savait peu de chose sur elle et sur ce qu'elle avait envie de faire, mais elle était au moins au claire sur un point : elle n'avait aucunement l'envie de donner satisfaction à Lou. Ses maux de tête, qui ne lui avaient laissé que très peu de répis, recommencèrent. Malgrès cela, elle s'arrêta, se retourna lentement et éleva la voix, juste ce qu'il fallait pour que Lou l'entende, du ton le plus distant qu'elle pu:

"Ne t'inqiète pas pour moi. C'est fini Lou. C'est probablement la dernière fois que nous nous voyons."

Après avoire dit ces mots, Eléonore se retourna brusquement et repri une fois de plus son chemin. Il fallait qu'elle trouve un hotel. Le premier ferait l'affaire. Tous ceci avait jeter la jeune femme dans un état second. Pour s'éloigner de cet accumulement de tension et de rage, Eléonore avait choisit, comme toujours, de laisser aller son esprit, de ne plus penser à rien (autant que cela est possible). Alors elle marchait, la tête penché de mamière qu'elle regardait le sol a deux mètre devant elle. Elle se sentait fatigué.