Le monde de Syna Un monde où règnent magie et peur... |
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| Fic à deux, sans nom | |
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Framboise Riviera Sorcière cruchette : attention à vous!!
Nombre de messages : 20 Localisation : ben, devant toi ! (quel nouille cui là -_- ) Rang : ben, 1ère ? ah nan, bon, humaine ? Arme : O_ô ça sert à quoi ? Date d'inscription : 16/06/2007
| Sujet: Fic à deux, sans nom Ven 29 Juin - 12:05 | |
| [le membre n'est malheureusement pas sur ce fofo et, je publie cette fanfic sans son avis ^-^ En effet, il reffuse de la terminer ! Et, je tiens à essayer de le convaincre !] ------------------- Chapitre 1er ... Il fait sombre et froid, je sens contre ma peau la caresse glacée d’une brise d’hiver. Pourquoi me suis-je engagée dans ce clan ? Pourquoi ? Je me souviens tellement bien du jour ou j’ai décidée que ma vie de fille de bourgeois ne me convenait plus. Du jour ou j’ai décidé de foutre en l’air ma vie confortable et aisée pour m’embarquer dans une galère pas possible. Du seul fait que je sois une fille, je suis déjà considérée comme inférieure aux hommes. Oui, voilà la société ou nous vivons, une société qui régresse d’années en années, une société misogyne, une société de haine, gouvernée par quelques classes privilégiées. Gouvernée par les hommes. Je fais partie du clan du dieux de la vengeance, Némésis, depuis maintenant plus de cinq ans, depuis mes 17 ans. Je n’ai pas évoluée, seule ma foi s’est fortifiée et seul ma soif de pouvoir a grandit. Mon rêve, devenir le bras droit de Ant’Itack, le chef de mon clan. Je peux toujours rêvée étant donné que je suis une femme qui plus est une des dernières représentantes d’une vieille race des îles. Némésis est devenue ma famille car, lorsque mes parents ont sus que je quittais leur clan de bourgeois pour passer dans un du bas peuple, ils m’ont déshérités. Je suis seule mais contrairement à ce que j’aurais put penser avant, ça me plait bien plus. J’aime me promener en ville, habillée comme je le souhaite. J’aime être avec des hommes, ceux que j’ai choisis. Si j’étais restée leur fille, je serais marié à quelqu’un de plus élevés qu’eux afin d’augmenter leur saleté de statut social. Je préfère bien mieux être moi même. Oh, je me rappellerais toujours ce jour funeste ou j’ai quitté mon logis et ou j’ai supplié le Sieur Ant’Itack de m’accepter dans son groupe. Il a finit par me dire que je pouvais rester et depuis ce jour, moi, je suis devenue leur … boniche. Je dois faire toutes les missions désagréables, éreintantes et ennuyeuses. Je ne peux même pas protester car, sinon, je perdrais mon gagne pain. Ce soir, me voilà donc, seule dans la capitale Ichigo, marchant d’un pas rapide dans les ruelles mal-famées. J’ai toujours du mal lorsque je vois tous ses gens allongées sur les trottoirs, dans les affres de la drogue, de la boisson et des Rêves. L’alcool, la drogue, deux poisons qu’il nous reste de l’ancien monde, de celui avant la catastrophe nucléaire. Oui, la planète Terre n’a pas toujours été cette planète morte et glauque. Avant, elle était verdoyante, à ce qu’il parait, les gens pouvaient boire l’eau des lacs et ils avaient des villes sans atmosphères artificielles. L’atmosphère artificielle, une belle connerie qui nous a été offerte par les hommes de l’ancien temps. Ils ont tellement pollué la planète que l’air n’en ai plus respirable. La race humaine s’est adaptée. Je me suis toujours demandée à quoi ressemblait un être humain de l’ancien temps. Selon nos savants, ils nous ressemblent beaucoup. Donc, me voilà à slalomer entre les hommes effondrés, ceux recherchant du plaisir, et les filles de joie. Je commence à regrette mon accoutrement. La mini en cuir noir et le haut en cuir ce n’était peut-être pas une bonne idée. Enfin, le noir est la seule couleur que je supporte. Il met en valeur mon teint blafard, ma chevelure blanche et mes yeux de ténèbres. Je suis laide avec mon corps maigre et mes doigts trop longs. Au moins, de visage, je n’ai pas hérité les traits de ma race, mon visage est allongé et mes yeux en amende comme tous les humains normaux. Seules mes dents changent, ce sont des crochets. Oui, je l’avoue, je suis une hybride, une femme serpent comme on les appellent communément. Pourtant, j’ai eut un peu de chance dans mon malheur, aucune écaille n’orne mon corps. Un homme m’accoste, je sens son haleine qui souffle dans mon cou, une haleine putride, une haleine sentant l’alcool. Inconsciemment, mes doigts cherchent l’artère de son cou et pressent. Il s’effondre. Je continue ma route, silencieuse comme une ombre, sinistre comme la mort elle même. Ma mission, je dois aller rejoindre un homme d’un autre clan, celui-ci doit me donner un message et des directives concernant le profil que doit adopter notre clan. Je dois suivre les instructions à la lettre. Le seul problème, d’autres clans s’opposent à notre alliance. Je risque donc de me retrouver avec je ne sais combien de tueurs professionnels sur le dos. Mes doigts plongent dans mes poches et enfilent avec douceur, presque amour, mes poings américains. Ce qu’il me faudrait, c’est une arme à feu, ça aussi c’est un vestige de l’ancien temps. Le seul problème, elles coûtent très chère et sont réservées aux personnes haut placée dans l’organisation de nos clans. Pourtant, ce soir, je me sens habitée d’une rage de gagner. Je sais que ce soir, Némésis guide mes pas. Je suis devant le bar ou j’ai rendez-vous. Je ne comprends même plus ce que je fais là, c’est le bar le plus craignos de toute la ville. Enfin, mon correspondant doit avoir ses raisons. Avec mon air le plus mauvais et le plus sinistre accroché au visage, je suis entrée dans le bar. Il était là, je l’ai reconnu tout de suite. Il avait des cheveux blond très long, une peau argentée et des oreilles pointues, un Xar, un homme des plaines. Des brutes arrogantes, prétentieuses mais, si puissantes. Je l’ai rejoint et sans un mot je me suis assise en face de lui. Ses yeux m’ont détaillés et il a finit par me demander à voix basse. « Nom et code » Sans réfléchir, par pur automatisme, je lui ai répondu immédiatement : « Ankaras, 3560. Nom et code » Il m’a répondu, les deux étaient bons. Rapidement, le Xar m’a tendu une enveloppe que j’ai ouvert. Je devais me rendre au vieux manoir, à l’autre bout de la ville. Là, je devais rejoindre un homme appelé « le diseur de vérité ». Un nom nul qui me faisait pensé aux contes que l’on raconte aux enfants. Sans dire un mot de plus, je me suis levée et je suis sortie du bar. Il faut que je rejoigne ma moto, j’ai au moins une bonne demi-heure de trajet, si ce n’est plus. Ce fut à ce moment que je les ai sentis. Ils étaient cinq, cinq hommes avides en quête d’information. Je ne sais pas à quel clan ils appartenaient mais, dans tous les cas ils m’ont prit en chasse. Je ne pouvais pas les affronter, moi seule contre cinq hommes, je navais aucune chance. Mes bottes de cuir noir ne faisaient aucun bruit sur le sol jonché de déchet et j’allais les distancer lorsque quelque chose me fit déraper. Je tombais en avant et me rattraper par une roulade. Alors que j’allais me relever, ils furent sur moi. oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo La salle est baignée dans une obscurité ambiante .Je parviens à peine à voir ma main .Une voix s’élève de nulle part : « Avance ,étranger ,tu vas devoir bosser pour nous maintenant » Déjà ,ça sent pas le bon plan .Ces imbéciles croient qu’en me coupant la lumière ,je serait déstabilisé ,n’importe quoi ,eux .Les ténèbres ,c’est mon domaine ,c’est ma maison ,c’est là que je vis .Il doit y avoir une dizaine de gardes qui m’entourent .C’est pas trop le moment de faire un carton et de tout dégommer .Un cercle de lumière apparaît .Pas d’autre solution que de s’y mettre . « Ok ,étranger ,tu vas devoir écouter ce qu’on te dis ,et t’y mettre sérieusement .Enfin ,tu n’as pas trop le choix non plus ,et je pense que tu sais de quoi je parle.. » Mais oui ,connard ,je vois de quoi tu cause .Si y’avait que ma vie qui comptait ,y’aurait longtemps que j’aurait niqué tout tes gugusses . « Voilà le topo .Ca va faire une semaine que la moitié de notre production personnelle disparaît ,comme ça .Y’a quelqu’un derrière tout ça ,quelqu’un qui prend les commandes ,et c’est pas bon pour nous ,notre clan et notre marché ,tu vois ?Tu trouve l’enfoiré ,tu le buttes ou pas ,avec son organisation ,ça nous est égal .Nous ,ce qu’on veut ,c’est gagner notre thune tranquillement .Ca ,c’est la partie ,facile ,pour moi… » Comme tu voudras ,mais ne t’inquiète pas ,les petits chiens dévorent parfois leurs maîtres …. Production personnelle ,hein ?Ca relève du foutage de geule .Je suis prêt à parier que tu cause de marché humain .Bah ,fais ce que tu veux après tout … « Ensuite ,et c’est là que je vais m’amuser ,tu devras t’occuper du clan des dieux de la vengeance .Il paraît qu’ils vont s’allier avec un autre clan .Sa fusion pourrait nous faire perdre du pouvoir ,pire ,ils pourrait s’élever dans la caste supérieure .Il ,faut ,comment dire ,que tu fasse ,le nettoyage… » Alors là ,c’est le bouquet .Sale connard ,petite frappe ,il se fout de ma geule .Enfoiré ,j’ai pas le choix .. « Avant qu’on te relâche dans la nature ,on va te refiler du matos ,mais n’oublie pas pourquoi tu es là ,alors ,joues pas au con.. » C’est ça ,j’ai bien envie de te t’exploser ,mais t’es qu’une voix stupide qui sort du plafond….Il faut quand même que je cause : « Dis moi ,petit trou du cul ,pourquoi tu me colle cette mission qui pue alors qu’il y en a plein d’autre dans les mêmes circonstances que moi ! » Ben tiens ,comme si il allait me répondre… « Parce que tu es le type qu’il nous faut .On sait bien que ton clan es mort ,t’es le dernier .Et ouais ,le dernier .Mais on connaît la réputation de ton clan ,et crois moi ,tu es le seul qui pourrait faire tout ça … » Une main me saisit par l’épaule ,les lumières s’allument avant qu’on puisse me conduire dans la salle voisine …. On me présente des armes ,et c’est là que j’hallucine .Le clan Horlos doit être vraiment puissant pour pouvoir s’acheter tout ça ,et pouvoir les donner à n’importe qui .C’est pas étonnant qu’il fait partit de la caste des anges ,comme on l’appelle dans notre entourage .Il existe trois castes dans le monde ,toutes divisées en deux sous-castes .Ce système de castes à été instauré après une guerre mondiale .Les armes nucléaires étant démodés ,la fusion et fission nucléaire ne pouvant pas raser plus d’une ville ,il à fallu inventer autre chose …On s’est donc naturellement tourné vers le guerre bactériologique ,plus ‘propre’ ,plus ‘efficace’ ,grâce à un virus nommé ‘korgas’ ,sortit tout droit d’un inventeur chtarbé . En moins d’un an ,la moitié de la population à été éradiquée .Mais là n’était pas le problème .Un fou ,s’est amuser à pilonner tout ce qu’il restait en vie .Plus de nature ,enfin ,moi ,je m’en fous ,j’aime pas le vert .Il restait un énorme problème .Tout cela avait été minutieusement calculé .Rien n’avait été laissé au hasard .Tout ceci n’était qu’une manœuvre pour qu’un groupe de personnes s’approprient et rassemblent toute la connaissance dans leurs ordinateurs et multi-serveurs ,créant une virus appelé ‘kruga’ ,nom bien débile ,je doit l’avouer .Les livres n’existant plus à cette époque ,tout était basé sur des supports numérique ,on s’est retrouvé dans la merde .Joli coup ,je doit l’avouer .La race humaine à dû s’adapter ,car ‘korgas’ ,cette sacrée merde ,était en réalité un trieur .Sur la population restante ,un seul quart était destiné à évoluer ,pouvoir s’adapter à des conditions de vies que même la nature interdisait ..Le reste ?Ils ont rejoints leurs proches dans la mort ..Ce qu’il reste ?Des insectes ,cafards en tout genre ,fourmis et autres débilité ,tous les insectes urbains ont survécus ,le reste à été zigouillé.. C’est peu de temps après que s’est formé ce système de castes débile ..La caste des anges ,les plus riches ,sont divisés en deux .Pas de grande différence ,si ce n’est leur capital d’argent .Les archanges constituent la sous caste la plus haute .Le clan Horlos fait partit des griffons ,juste en dessous .Ces enfoirés disposent de tout ce qu’ils veulent ,crédit illimité si on veut .Le reste ,c’est de la gnognotte en dessous ..La caste des dragons est ce qu’on pourrait qualifier de ‘bourges’ :Pas assez riches pour êtres considérés comme des anges ,des vrais rapaces ..Les dragons verts ,leur première sous-caste ,c’est l’Eglise .Composé de prêtres ,évêques et moines ,elle à sont propre fonctionnement .Les dragons d’or constituent la deuxième sous caste .Des ‘nobles’ si l’on veut .Pour finir ,il y a la caste des aigles ,la dernière .Organisation spéciale ,il n’y a pas de sous-caste ,tellement c’est le boxon .Des clans partout ,n’importe comment ,rien n’est organisé …Eux ,ils en sont arrivé à faucher tout ce qu’ils trouvent ,d’autres vendent ce qu’ils peuvent ,mais tout cela est trop bien contrôlé par les castes supérieures .Les pauvres ,ils pensent pouvoir monter ,mais il y’a toujours des videurs pour faire le ménage quand ils veulent ,comme moi ,maintenant .Je vais devoir faire une chose que je n’ai pas pu refuser ,mais ,ils vont voir ,je me vengerais… « Bon alors ,étranger ,ces armes ,tu les prends ou tu veux y aller maintenant ? » Je touche un peu à tout .il faut toujours voir la prise en main ,voir si c’est confortable ..Je prends du classique .Le couteau ?J’ai déjà ça .Un pistolet mitrailleur ,chargeurs .Et c’est là qu’il faut pas se tromper ..Fusil à pompe ,sniper ,d’assaut ou à clous ?j’avoue que le choix est dur .Dommage ,je ne peux pas planquer autant d’armes à la fois .Fusil à clous ,le plus pratique ..Quand on sait que je vais peut-être me battre contre des pauvres types ou des brutasses ,ça me fait mal ..Pas de temps à perdre ,après l’équipement concret ,il faut passer à l’apparence . J’adore les classiques ..Long manteau noir ,grosses rangers ,j’ai pris celle qui faisaient le moins de bruit ,pantalon noir ,en gros ,tout en noir ,comme le veut la tradition de mon clan .. Fini de jouer ,allez ,à table !! Deux types m’emmènent dans une voiture ,plutôt classe ,et m’invitent à monter ..L’intérieur m’ébloui .Sièges en cuir ,modèle avec bois ,quel carnage …Le type conduit ,l’autre regarde par le rétro ce que je fais ..Hin ,mais que veut t’il que je fasse ?Comment peut-on rester concentrer avec un imbécile qui à son flingue braqué sur sa tête ..Heureusement ,j’ai avec moi ,quelque chose de bien meilleur qu’une arme .C’est un secret de mon clan ..Des petites pilules A effet instantané .Une merveille de la création humaine .Ces pilules injectent une très forte dose d’adrénaline ,mélangé à un liquide que je ne connais pas .Pendant une période relativement longue ,tout se ralenti autour .Enfin ,ralenti ,c’est pour moi ,eux ,ils me voient bouger en accéléré .Le seul problème ,c’est qu’il y a un effet secondaire ..On peut devenir fou .Ce n’est pas une drogue ,puisqu’on n’en devient pas dépendant ,nan ,c’est pire .Après ,on voit des chose ,à ce que j’ai compris ..On voit des chose qui n’on pas lieu d’être ,et plus on flippe ,plus ça s’accentue ,en plus d’être un peu dérangé ,le chef m’a averti que j’aurait plus d’effets secondaires que les autres ,alors mieux vaut pas en abuser …J’ai jamais testé ce genre de machin ,surtout que maintenant qu’il ne reste plus rien de mon clan ,je suis le seul à en disposer ,impossible d’en trouver ailleurs ,e je suis pas prêt à en donner … « Voilà ,t’es arrivé à bon port ..Nous ,on va pas plus loin ,tu vois le poteau la-bas ? » Je regarde et fais un signe de la tête « c’est la limite de notre clan ,c’est plus nous qui faisons la loi là-bas ..Comme je te trouve sympa ,et que t’as pas créé d’emmerdes ,j’vais t’expliquer ..Enfin ,tu dois être habitué ,alors ,y’a pu de secrets pour toi ..Allez ,amuse toi bien ,et n’oublie pas les enjeux !! » C’est ça ,c’est ça …Amusons-nous bien alors ..La porte de la voiture se referme ,et me laisse face à l’inconnu avec ce vent glacial que j’aime tant. | |
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| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Sam 30 Juin - 13:06 | |
| 2ème chapitre Je sentis leurs doigts avides m’étreindre. J’allais mourir, je le sentais. Pourtant, ma bouche s’ouvrit mécaniquement et d’un mouvement brusque, j’enfonçais mes crochets dans la surface de peau la plus proche de moi. Un hurlement me montra que j’avais fait mouche et l’un des hommes me lâcha. Sans perdre plus de temps, un coup de genoux bien placé en envoya un second au tapis et je saisis mon katana. Mon katana, ma plus belle arme. J’avais dut économiser durant longtemps pour l’avoir mais, j’en étais fière. Le vendeur m’avait certifié qu’il était pratiquement incassable et il avait eut raison. D’un mouvement souple du poignet, la lame trancha une tête, un corps s’effondra. Du sang gicla et aspergea mon visage pâle. Je sentais la brûlure de ce liquide contre ma peau et mon propre sang bouillait dans mes veines. L’autre ne connu pas un sort plus enviable. Je lui écrasais sa carotide sous mes bottes noires. Il mourus à l’instant. Mon katana tua les deux autres sans faire un seul bruit. Me baissant, je m’agenouillais à leurs côté et attrapait leurs armes. Des couteaux, un sabre d’argent plusieurs couteaux de lancer. Un petit clan sans doute. Bandant mes muscles, j’en retournais un sur le ventre et lui enlevait son blouson et son haut. Sur son dos s’étalait un sombre tatouage. Le clan de Thanatos, nos ennemis de toujours. Un sourire entrouvrit mes lèvres et j’entrepris de les soulager de leurs blousons de cuir. Ils se vendraient bien sur le marché noir. Frissonnant, j’enfilais l’un des blousons et m’essuyait le visage, les bras, les mains et les jambes sur un autre. L’odeur du sang resta présente, m’imprégnant de son odeur suave et lourde. Je sentais la bile m’envahir. Pourtant, je ne dis rien et me remit à marcher d’un pas rapide vers l’endroit ou j’avais laissé ma meule. J’y arrivais rapidement et ouvrit le siège pour y ranger les quatre blousons. J’enfilais à la place mon long manteau de laine que je serrais à la taille. Puis, je refermais le siège, montait sur ma moto et la fit démarrer. Je n’avais presque plus d’essence. Il fallait que je réussisse cette mission ou je ne serais pas payée, là, je pouvais dire adieu à ma moto. Je suis sur la route, j’arriverais dans environ 20 minutes. J’aime rouler à toute vitesse dans les rues désertes. De temps en temps, devant moi apparaissent des clans qui se battent. J’aime sentir les effluves des combats, j’aime les voir s’arrêter quelques instants pour me regarder passer. Ma chevelure blanche vole à ma suite comme une traîne de mariée. Les mariages, encore une chose que je ne peux pas supporter. Voir les parents chercher le meilleur arrangement pour leur fille ou leur fils, ça me donne envie de dégobiller. Je déteste voir des mariages ou les mariés ne se connaissent même pas. Je suis arrivée. J’ai laissé ma moto dans une ruelle. Pas question de m’approcher du vieux manoir avec. Il y a trop de voleurs dans le coin, je serais sûre de ne pas la retrouver. Me voilà donc, de nouveau à arpenter les rues. C’est ainsi que le vieux manoir m’apparaît, au détour d’un tournant. Il est immense, tout de pierre grise. La grille en est tordue et rouillée. A l’intérieur, vivent des centaines de pauvres gens et un bar est construit au rez-de-chaussée. Je suppose que c’est là que j’ai rendez-vous avec l’homme au pseudo chelou. D’un pas assuré, j’entre dans le bar, l’atmosphère y est enfumée et il y règne une chaleur, donnée par une centaine de corps d’humanoïde. Je m’approche du comptoir et m’y accoude. Le Barman s’approche, me demande ce que je veux. Doucement, je lui dis que je viens pour rencontrer « Le diseur de vérité ». Son regard se fait suspicieux et il me demande d’attendre, soit disant, il va le chercher. Je sens la baston approchait à grands pas. Nonchalamment, je sors mon paquet de cigarettes et en allume une. Le remord me prend. Je m’étais promit d’arrêter de fumer cette merde. Mais, je ne peux pas m’en empêcher. Tout le monde fume, ça donne un genre. Les minutes s’écoulent. Je commence à en avoir assez. Soudain, le barman me tapote l’épaule et en silence, il me fait signe de le suivre. Nous entrons dans la cave et là, il me conduit dans un dédale de couloirs. Un labyrinthe. Il veut peut-être me perdre. Soudain, on débouche dans une salle à la haute voûte. Plusieurs hommes sont assis à des tables et vérifient des cartouches. Du commerce d’armes à feux. J’hallucine. C’est la première fois que j’en vois autant. Pourtant, on ne s’arrête pas là. L’homme me fait traverser la pièce et nous débouchons dans une autre salle. Un homme, tenant une lourde mitrailleuse est debout, face à une cible. Il tire et fait mouche. Puis, il tourne vers moi son visage barré de cicatrices et il me sourit Le barman nous laisse. Je suis devant « le diseur de vérité ». Il n’est pas du tout comme je l’imaginais. Moi, je pensais que ce serait un vieil homme mais, en fait, s’en est jeune. Il doit avoir pas plus de trois ans de plus que moi. Il pose son arme sur une table, sous mon regard envieux et il s’assoit. Sans dire un mot et sans cesser de sourire, il me fit signe de prendre une chaise. Nous nous retrouvons face à face, à nous dévisager. Là, il se mit à parler d’une voix éraillée et casser d’avoir trop crier d’ordre : « Nom et code » A nouveau, sans réfléchir plus que la première fois, je lui répondit. J’en avais tellement l’habitude. Pour le moindre petit échange de mots, il fallait se nommer et donner son code. Je finis par lui demander le sien. Il me répondit. Dans le doute, je sortais ma lettre et vérifiais s’il était bon. Oui, c’était bien ça. Il commença alors à parler « Bien, je suis le sous-chef du clan avec lequel le tien va s’allier. Voici les instructions. Tu vas aller dans l’entrepôt cinquante, là, se trouve des caisses contenant une cargaison de drogue importante. Tu auras trois hommes sous tes ordres, toutes les instructions sont dans cette enveloppe … » Il me tendit une autre enveloppe que j’ouvrais rapidement, lisant le contenu à toute vitesse. Lorsque je relevais les yeux, l’homme continua, comme s’il n’y avait eut aucune interruption. « Une fois que la cargaison sera en lieu sur, tu reviendras ici et nous te donnerons les papiers nécessaires pour le pacte. Le rendez-vous sera fixé. Attention, n’échoue pas ou … » Il se tut et fit craquer un à un ses doigts. Mon regard se figea un instant. Je n’avais pas prévu ça. Ca sentait la grosse embrouille. Les forces de l’ordre allait m’arrêter un pire, d’autres clans plus puissant et, à quatre contre un clan nous n’avons aucune chance. L’homme se leva, m’indiquant par ce fait que la discussion était finie. Pourtant, avant que je parte, il sortit de sous la table un étuit qu’il me tendit avec à nouveau, un sourire épinglé sur son visage. « Vous aurez sûrement besoin de cela. » J’ouvris la valise, me demandant ce qu’elle contenait et là, je n’en crut pas mes yeux. Dans leur emballage de mousse se trouvait deux Walther P99, des petites armes mais extraordinairement meurtrière. Sans un mot, je l’ai prit, les ranger dans les amples poches de ma veste et sortit de la pièce. Le barman me ramena dans la seconde pièce sans faire de bruit. Dans mes poches, les deux armes pesaient mais, leur contact et leur poids était rassurant. Une fois arrivaient dans la salle des armes, le barman me tendit un jeu de cartouche pour chacun des pistolets. Je les rangeaient aussi dans mes poches. Puis, le cœur joyeux, nous remontâmes dans le bar. Là, je ne prit pas le temps de faire une pause. Je sortait de ma poche l’ancienne enveloppe et je la brûlait. Lorsque je rouvrit la nouvelle, j’en sortis le plan qui me montrait ou se trouvait l’entrepôt et le nouvel endroit ou je devais mettre la drogue. Ce n’était pas très loin. J’y serais rapidement. J’étais de nouveau dans la rue, bien mieux armées qu’auparavant. Je retrouvais ma moto sans problème et rapidement, je fonçais direction l’entrepôt 50. Je me sentais bien même si le vent avait encore fraîchit. La froideur du temps contre mes cuisses me glaçait mais, avant de rentrer chez moi, il fallait que j’en finisse avec cette stupide mission. Rapidement, je fut au hangar. J’entrais et immédiatement, je sentis un coup me projeter au tapis. Avec rapidité, je me remis debout mais, le canon d’une arme se posa contre ma tempe. Je m’arrêtais de bouger et une voix gutturale me demanda : « Nom et code » Tout allait bien, ce devait être les hommes que j’allais diriger. Je leur répondais rapidement et eux aussi donnèrent leurs codes. Je ne mettais pas trompée, c’était bien eux. Ils étaient trois, trois grandes brutes au sourire crispé et froid. Ils s’excusèrent de m’avoir malmené mais, je les félicitaient. Après tout, cela montrait qu’ils avaient bien gardé l’entrepôt. Je m’approchais du camion, enfin, du tas de ferraille ambulant, et en ouvrit les portes arrières. Les douze caisses étaient là. Prenant la direction des opérations, je criais à deux des hommes de se mettre dans le coffre avec la drogue. Le troisième devrait conduire et moi je me mettrais à ses côtés. Je ne le sentais pas. A nouveau, un soupçon s’éveilla en moi. C’était trop facile. Il allait se passer quelque chose. Pourtant, je le savais, mes soupçons quant à la baston ne s’était pas révéler juste dans le bar alors, peut-être que je me trompais ici. Enfin, je n’en savais rien. oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo | |
| | | Framboise Riviera Sorcière cruchette : attention à vous!!
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| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Sam 30 Juin - 13:07 | |
| [désolé mais, mon premier message était trop long T_T ]
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La rue était déserte .Plus aucun bruit ne venait déranger le silence pesant .Le vent caressait mon visage comme un enfant que l’on berce tendrement .Ce vent ,cette brise glaciale qui m’enveloppe ,je l’adore tant ..Il y’a mon bar préféré dans le coin ,surtout que c’est là que l’on chope les infos ,si on est prêt à en mettre le prix..
« Némésis ,Le clan des dieux de la vengeance ?Oui ,j’ai entendu parler de sa fusion .Ca va se faire avec le clan Eris ,et c’est pour bientôt.. »
Némésis et Eris ,des noms pourri qui veulent rien dire .Des dieux ?n’importe quoi ,c’est pire que régresser à l’age de pierre, pour moi ..Mon informateur ne se trompe pas ,jamais ,c’est pour ça que je le paye ,mais plus maintenant .Il n’y à personne autour de nous ,alors je vais employer ma manière ,je sors le matos ,je lui colle un flingue sur la tempe ,et je lui murmure au creux de son oreille ... « Tu me dis un nom ,lieu ,une date ,tout de suite .J’ai un boulot ,et ta thune ,elle s’envole .. » C’est bien ,il flippe comme un cochon ..Une goutte de sueur ,c’est bon signe.. « Demain soir ,vers 20 heures ,entrepôt 50 qu’ils l’ont appelé ,c’est un peu stupide comme moyen de repérage ..Secteur 78 ,zone 5 ,quartier 8 .Plus précis que le précis ,y’a pas mon vieux ..Le type qui va donner les directions se fait appeler «’le diseur de vérité’ ,mais il ne sera pas présent .Les sous-fifres doivent choper des caisses ,je sais pas ce qu’il y a dedans ,mais ça doit être important ..Maintenant ,t’enlève cette merde de mon cou ,je peux pas bouger .. » Sacré farceur ,mais il l’a bien mérité ..J’enlève le pétard ,je sors du bar pour regagner mon domicile .Entre temps ,je croise toute sorte de choses ..Des putes ,des junkies ,des loosers en quête d’argent que j’envoi directos à l’hosto .J’aime me promener à pied ,plus qu’autre chose ,il y a toujours quelque chose à voir ,à observer ..Je croise aussi un illuminé ,qui parle de l’anciens temps .Quel naze ,une guerre nucléaire .Personne n’est au courant de ce qui c’est réellement passé ,autre que les castes dirigeantes .Chapeaux bas ,ils ont vraiment bien réussi leur job ..
Mon appartement baigne dans la nuit .J’adore .Je rentre ,musique ,un truc trash ,mais que j’apprécie ..A vrai dire ,je m’en fous des paroles ,c’est pour mieux me motiver ..La fête promet d’être drôle ..Je me repose autant que je peux ,dormir avant la guerre ,ça ne peu faire que du bien ..
Mes yeux s’ouvrent ,il est 8h du matin ..J’ai dormi autant que je pouvais ,maintenant ,il va falloir préparer le champ de bataille ..J’emporte avec moi tout le matos disponible que l’on m’a refilé ,puis deux grenades de ma réserve ,avec ,le bouquet final ,un baladeur ,et oui ,on travaille toujours en musique .Ma carte verrouille la porte blindée .Un superbe appartement ,quand même .Désaffecté ,c’est ce qu’il me fallait ..Enfin ,désaffecté ,c’est parce que mon clan à viré les anciens occupant ,de la plus haute caste ,en plus !!Des ordinateurs sont à ma disposition .Seul survivant d’un clan décimé ,me voici rendu à bosser pour des enfoirés ..Mais ,quand le moment sera venu ,je reviendrait ,on ne baisse pas sa garde avec moi ….
Je passe par les égouts ,c’est plus simple ,surtout que je n’ai pas envi de me re chopper tout le bordel là haut ..Quel différence ?Ici ,on est attaqué par des mendiants ,des clochards puant ,des enfants difformes ,ou autre chose ..Mais personne ne s’approche de moi ..Je suis armé ,et ils le savent ..Ils ne sont pas con quand même au point de se jeter sur moi ,sauf si la situation était désespéré pour eux ..Par chance ,aujourd’hui ,ils ont trouvé un cadavre ,et sont trop occupé à le détrousser et à le dévorer pour tenter quoi que ce soit ..Je souris ..Certains ici me connaissent ,et je leur fait comprendre que si une personne non invité me suivait ,il faudrait la capturer vivante ..De vrais charognard ,quand même ,ces gars là .Ils connaissent les égouts mieux que personne ,et il serait impossible pour quiconque de leur échapper ,pas même moi …
Secteur 78 ,zone 5 ,quartier 8 .Je trace le parcours dans ma tête ,pour mieux le connaître ..Après une inspection des lieux ,je remarque qu’il est gardé ..Cela ne vas pas être facile .Ils veulent des foutues caisses ..Ben tiens ,j’ai qu’a attendre qu’ils se pointent ,et commencer le feux d’artifice ..Problème ,j’ai rien contre eux ..Ni contre ces foutues caisses ..Comment ne pas créer une méga-embrouille tout en respectant les consignes du boss des Horlos ..Bon ,puisque je n’ai pas le choix ,je vais faire devoir abîmer tout ,et seulement si quelqu’un s’en mêle ,je fais mon carton …
20 heures 30..Ca s’active ici ..des larbins sont venus chercher la marchandise …Je sors mon détonateur ..Eh oui ,j’ai pas inspecté les lieux avant pour rien ,quand même !!Il y a un binz ,quelque chose qui ne va pas ..Il y’a quelqu’un qui devrait pas être là …Et là ,c’est le début des emmerdes ,un type ,sûrement un assassin professionnel vient de tirer sur le camion où ils ont mis tout ..Un des mecs est tombé ..Merde ,c’est mauvais ça ..Il en reste plus que trois ,dont une fille qui s’échappe dans un coin ..Les deux autres s’activent aussi ,et se mettent à couvert ..Plus personne en danger ?J’appuie sur le bouton ,et tout explose ,c’est le moment de mettre la musique à fond et de se lancer au combat ,car ,le tueur n’était pas seul .. Mon contrat consiste aussi à faire le ménage chez les autres ,alors mieux vaut faire son show.. Tout se complique ..ce secteur n’est pas contrôlé par un clan ,et personne ne va prendre les choses en main ..D’autres rapaces vont s’amener ,excités par l’odeur de la baston ..Et moi qui ne voulait blesser personne ,encore moins en tuer ..Le sniper s’est barré ,évidemment ,il à vu que la situation n’était plus contrôlable .. Un groupe de videurs s’est occupé d’un mec qui était sortit du camion ..Manque de bol pour eux ,j’avait pas fait que placer des explosifs sur les caisses ..Il ne reste plus rien d’eux ,si ce n’est qu’un bout d’os par la ,et du sang …
Il faut retrouver l’autre ,la dernière personne .Je dis la dernière parce qu’une chose qui n’a plus de tête n’est plus trop vivant ..La dernière se défend bien ..Elle tire sur les videurs qui foncent sur elle ,et elle y tien ,à sa peau !J’ai pas envie de la tuer ,non ,pas elle ,elle ne la pas mérité ..Seulement ,il y a un pépin ..Elle se retrouve tout droit entre la bouche d’égouts et moi ..Une main m’agrippe l’épaule ..Un junky qui traînait par ici dans l’espoir de trouver des gourmandises ..Ben il à pas eu de chance ,parce que ses jambes ont été broyé par je ne sais pas trop quoi ..le pire ,c’est qu’il vient de m’injecter une merde dans le bras .Alors ,toi ,je vais pas te faire des cadeaux ..Je lui mets une beigne qui lui déboîte sa mâchoire ,puis je le laisse essayer de retrouver ce qu’il lui manque ..Point positif ,j’ai la motivation pour passer le rideaux de balles qu’elle va me donner ..Coté négatif ,je ne sais pas du tout ce que j’ai chopé ..
Qui ne tente rien n’a rien ..Je fonce entre les balles .le pire ,c’est que j’ai une chance insolente ..Ses chargeurs se vident lorsqu’elle essaye de me viser ..Et oui ,t’as choisi des armes pas très fiables ,ma pauvre ..J’aurais pu la tuer ,je sais ,mais la solution la meilleure n’est jamais la plus facile ..Je saute dans la bouche d’égouts en lui faisant un petit signe de la main ,avant de replonger dans les ténèbres ..Si elle me suit ,elle devra se frotter à toute la population souterraine ,et si elle ne se perd pas ensuite ,il y’aura mon système de sécurité personnel ..En haut ,il n’y a plus rien que des chargeurs vides ,aucune armes ni munitions ,alors je ne vais pas m’attarder ici ..C’est toujours en musique que je me promène dans les égouts jusqu'à chez moi … | |
| | | Framboise Riviera Sorcière cruchette : attention à vous!!
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| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Dim 1 Juil - 10:23 | |
| 3ème chapitre : Hé merde c’est quoi ce bousier. Je saigne. Un débile m’a enfoncé un couteau dans le bras. Je l’arrache et presse ma paume blanche contre la plaie. Je suis morte. Mon patron va me tuer. Pourquoi ont-ils tout fait sauter ? Autant de drogue, ça vaut de la tune. Autour de moi, tout est redevenu calme. Je suis à nouveau seule, perdue au milieu d’un champs de bataille. Tous le monde est mort. A mes pieds, la bouche d’égout est ouverte. L’un des hommes qui nous ont attaqués s’est enfuie par là. J’hésite à le suivre. Non, il ne faut pas. Par contre, je peux essayer de trouver un corps pas trop amocher pour voir à quel clan ils appartiennent. Rien à faire, pas un seul corps n’est pas soit brûlé soit éclaté. On se croirait en enfer. Thanatos est passée par là. Du bout des doigts, je pressais mon front dans un appel muet à Némésis. Je me vengerais. L’homme survivant allait souffrir. Le sang s’était remit à couler à flot. Je reposais ma paume contre mon bras et pressait de toutes mes forces. Je retournais dans la rue et sans un regard derrière moi, j’avançais jusqu’à l’endroit ou j’avais laissé ma moto. Je l’enfourchais. Je me sens mal. Ma tête me tourne, je crois que je vais m’effondrer. Ce fut donc dans un brouillard que je conduisis jusqu’au vieux manoir. Une fois arrivé la-bas, j’entrais et m’affalais contre le comptoir. Le barman me reconnu et me soutenant, il m’emmena dans les sous-sols. Là, nous marchâmes à nouveau dans le labyrinthe jusqu’à arriver dans la salle des armes. Le « diseur de vérité » était là. Il aida le barman à m’asseoir et il me donna un chiffon pour l’apposer sur ma blessure. Les lèvres sèches, je commençais à parler, avec difficulté. « Tout a bien commencé, mais, alors qu’on allait partir il y a un gars qui est arrivé. Il était caché dans le hangar. Il a sauté dans le camion est a tué le chauffeur. A ce moment, je me suis dépêché de sortir pour le tuer et c’est là que tout a explosé. L’homme est mort et d’autres sont arrivés. Ils ont sautés eux aussi. J’en ais tué un et à ce moment, j’ai vu celui qui a tout fait sauté. Il était tout en noir mais je n’ais pas put voir son visage. Il s’est enfui par les égouts et je suis restée seule. Je n’ais rien vu venir et j’ai vraiment eut de la chance de ne pas mourir dans le camion. » Je me mis à trembler. L’homme devant moi avait fronçait les sourcils et il serra les poings avec colère. Il envoya chercher une trousse de secours pour bander son bras et il se mit à faire les cent pas, criant sa fureur. « Très bien, ainsi, il y a des clans qui s’opposent à notre alliance. Tant pis pour eux, nous les balayeront. Ankaras, ta nouvelle mission sera de tuer cet homme lorsque nous aurons enfin sut qui il était. En attendant, tu as quartier libre … » L’homme serra à nouveau les poings. A ce moment, la porte s’ouvrit sur une femme aux cheveux blonds qui tenait une trousse à soins. Elle me nettoya ma plaie et la banda avec du gaze. Lorsqu’elle eut finit, le « diseur de vérité » me mit debout et me tendit quelques billets. « Voilà pour toi, même si tu n’as pas put livrer la cargaison, tu as fait de ton mieux et au moins ses sales rats n’ont pas eut la lettre. Reviens dans deux jours, à la même heure c’est à dire … minuit, minuit ½. Soit précise. Ah, j’oubliais, si tu as des informations concernant quoi que ce soit de l’attaque qui a eut lieu, viens immédiatement . » Je me suis éloignée de l’homme. Alors que j’allais sortir, je l’entendais déblatérer à propos de l’espion qu’ils allaient coincer. Finalement, ça ne s’était pas trop mal passé. J’avais un peu d’argent, de quoi faire le plein pour ma moto, de quoi m’acheter quelques paquets de cigarettes et de quoi manger. Moins que je n’aurais gagné si la livraison avait réussi bien sûr. Me voilà dehors. La nuit s’est encore rafraîchis et une sorte de brouillard est tombé. Sans faire un seul bruit, je récupère ma moto et je l’enfourche. Me voilà sur la route, mon bras gauche, celui qui est blessé, est gourd et froid. J’ai du mal à conduire mais, ça va aller. J’arrivais rapidement à mon appartement. Là, nous sommes plusieurs du clan Némésis à loger. Le mien est tout petit, trois pièce minuscules. Mais, il me convient parfaitement. Je monte les escaliers lentement, manquant de trébucher à chaque pas. Une fois en haut, j’ouvris avec peine la porte de mon appart et je m’effondrais sur mon lit, toute habillée, mes bottes à semelle compensée encore aux pieds. Autour de moi, tout tourna, les bruits des autres locataires résonnaient à cause des murs mal-insonorisés mais je ne les entendaient pas. Je sombrais dans une sorte de brouillard. Néanmoins, je me reposais parfaitement et lorsque, une dizaine d’heures plus tard, j’ouvris les yeux, j’étais parfaitement reposée et j’aurais put retourner me battre sur le champs. Pour l’heure, je me contentais d’une douche rapide, afin d’économiser l’eau, et, je m’habillais d’une robe en cuir noir, se lassant dans le dos. L’air sombre, je remettais mes bottes. Ma journée allait sûrement passer lentement vu que je n’avais rien à faire de particulier, si, aller chercher de l’essence pour ma meule, m’acheter des clopes et de la bouffe. M’approchant du miroir crade de ma salle de bain, j’en effaçais la buée du revers de la main et me contemplait un moment, peut satisfaite de ce que j’y voyais. Afin d’essayer de m’arranger, je commençais par peigner vigoureusement ma tignasse de neige avant de me barbouiller yeux et lèvres de noir. J’avais l’air d’une illuminée au septième ciel mais bon, après tout, je n’étais, en vrais, pas vraiment normale alors, pourquoi ne pas accentuer ce que j’étais vraiment. Retournant dans le salon/cuisine, j’ouvris un placard et en sortit une canette avant de m’asseoir sur le canapé dégueulasse. Mon appart était vraiment … sale. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à le nettoyer. Jamais d ma vie je n’avais touché à un balais et encore moins à une serpillière et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Le goût acide et aigre de l’alcool de mauvaise qualité me réveilla parfaitement et, maintenant en forme, je jetais la canette vide sur le sol avant d’attraper mon katana et les deux armes qui étaient désormais les miennes. Je sortis et me retrouvais à nouveau dans la cage d’escalier de l’immeuble. Sans un bruit je passais devant les autres portes. Je me sens lasse, lasse et malade. Mon régime de vie n’est sûrement pas le meilleur étant donné que je ne mange pas à intervalle fixe et des fois, même pas une fois dans la journée. Pourtant, à ce moment, je me sentais extrêmement bien, j’avais des sous en poche et l’alcool me faisait tourner un peu la tête. Je ne ressentais même pas les tourments de la faim. Sortant de l’immeuble, je marchais jusqu’à l’endroit ou j’avais laissé ma moto et je partais avec. Le vent faisait voler mes cheveux en volutes blanc et j’appréciais son contact glacial contre ma peau brûlante. Arrivée dans le centre de Ichigo, je me dirigeais vers la maison d’un copain. Il me vendait mon essence et mes clopes pour pas trop cher. Ce jour là ne fit pas exception et une fois mes achats fait, je laissais ma moto à l’abris des regards indiscrets. Je me rendais donc en ville, à pied, ne regardant pas ou j’allais. Souvent, je sentais les regards sur moi. Je sais que je détonnais avec mes cheveux blanc et mon visage jeune. Pourtant, ça me plaisait de faire ainsi marginale. oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo C’est pas la grande joie ..D’abord je me sens pas bien ,puis j’arrive même plus à marcher ..C’est à cause de l’autre connard ,il m’a mis je sais pas quoi …J’arrive plus à me repérer ..Je sais même plus où je suis ..C’est en trébuchant et en marchant à tâtons que j’atterris dans un lieu désert ..Je n’aime pas le calme plat ..Il y’a quelqu’un avec moi ..Quelque chose ,et ça ne signale rien de bon .J’entends des voix ,des rires d’enfants ,mêlés à des pleurs ..Une voix me murmure à l’oreille ,des mots que je ne comprends pas ..Je peux sentir son souffle ,son odeur …Il faut fuir !!Je cours tant bien que mal ,dans l’espoir de trouver de l’aide ,quelque chose ,n’importe quoi !!Je finis par trébucher et me retrouver dans la flotte ..Mais ,ça ,c’est rien comparé à ce qui m’attend ..Il y’a tout une bande de pochetrons et de malades qui m’ont repéré ..Voyant que j’était pas très en forme ,ils en ont profité pour m’encercler ..C’est pas l’apparence qui compte ,bandes de débiles !!Mais au moins ,j’ai compris un truc ..Ces rapaces n’ont pas envie d’attirer l’attention ou de faire du bruit .Ca tombe bien ,moi non plus ,alors pas d’armes que le couteau .Et puisque je ne les connais pas ,je vais pas me gêner ..Mes mains tremblotantes prennent un cachet ,et j’avale là pilule du clan ..Une vague de puissance déferle en moi .Je m’abandonne à cette sensation de force pour quelle parcoure chaque recoin de mes membres ..Ma vue se rétrécie ,je vois flou ..Chaque murmure devient une parole ,j’entends une épingle tomber ..Maintenant ,je peux me lever ,et prendre mon couteau ..Je bondis comme un animal de l’ancien monde sur une masse informe et lui plante mon couteau dans ce qui devrait être son œil ..C’est incroyable …D’un seul coup de poing ,je brise une colonne vertébrale ,et me réjouis du massacre ..Il ne me faut pas longtemps pour pouvoir les décimer ..J’ai été blessé au bras et à la jambe ,mais je préfère ça qu’être mort ..Mes pensées étant plus claires ,je parviens à me souvenir du chemin de retour .. La porte blindée se referme derrière moi ….Il y a une petite fille devant moi …Elle me regarde ..sourit ..je tremble ,mon corps reçoit une décharge électrique .La fille ne bouge pas d’un poil ..Elle n’est qu’a une dizaine de mètres ..Ce n’est pas réel …Les voix recommencent « Sauvez-moi » Je parviens à décrypter le message ..Il faut que cela s’arrête ..Je sort mon couteau et le lance sur le visage de la fille ..Elle disparaît en fumée ..Dans un rire innocent …C’est donc ça ,c’est vraiment donc ça ,les effets secondaires ..Je regrette d’avoir ingurgité c’te merde ..Mon bras me fait mal ,ma jambe ne veux plus bouger ..C’est avec beaucoup de mal que je parviens à atteindre la douche commune ..Plus si commune ,je suis le seul utilisateur … J’enlève mon manteau et je relève ma manche ..C’est pas beau à voir ..Même à moi ,je me demande comment on a pu me faire ça …Il à a une armoire pharmaceutique pas très loin ..J’allais m’apprêter à l’ouvrir ,lorsque je l’ai revue ..Elle !!C’était elle ,dans le miroir ,elle m’observait ,son rire me parvenait comme un cri à mes oreilles ..Pourtant elle n’était pas derrière moi ..Je me suis retourné ,personne ..Le miroir la reflétait encore .Cette petite fille en robe ,si terrifiante ..Elle s’approche ,elle s’avance ,je la vois avancer dans le miroir ,près de ma position ..Elle avance à quatre pattes ,en araignée ,et le miroir se brise ..Plus rien .. Plus jamais des plans comme ça ..Le miroir s’est pèté tout seul ,c’est pas moi ,nan c’est pas moi ..Je me dépêche pour me soigner mon bras et ma jambe ..Malheur ,plus de morphine ,plus d’autre chose ,ça fait deux choses en trop ..Vu que j’aime pas trop dépenser de l’argent ,il faut que j’aille dans un coin pas cher des castes inférieures .J’enfile de nouvelles fringues ,comme ça ,personne ne me reconnaîtra ,je prend juste un poignard avec moi ,au cas où .. La capitale Ichigo ,c’est vraiment le pied ..Mon regard fait taire les truands qui m’observent ..J’aime pas me balader en plein jour ,et ces temps ci ,il n’y a que le vent glacial qui peut me faire changer d’avis ..Blouson en cuir ,comme d’habitude ,un pantalon noir ,d’autres rangers ,plus classique ..Je pourrais passer pour un motard ..Il y’a des putes dans le coin …ce qui veut dire que je suis dans les coins pas cher ..Mais j’ai toujours cette merde dans mon bide ,et la connerie que l’autre m’a envoyé ..C’est fort son truc .Il a du mettre je sais pas quoi dedans ,et ça à du augmenter les effets secondaires de ma pilule .. Il y a quelque chose dans les parages qui attire mon attention ..C’est quelqu'un ,une personne ..Et j’aimerais me faire tout petit ,parce que cette personne n’est rien d’autre que la fille que j’ai salué avant de filer dans les égouts ..J’aime pas ça ,car même si elle n’a pas vu mon visage ,ça pourrait s’annoncer mal ..Je regarde ..pas de papiers sur moi ,rien du tout ..Il n’y a qu’un couteau et juste assez pour s’acheter des babioles ..Pas de doute ,c’est bien elle ,je l’ai dans ma tête ,en mémoire maintenant ..Elle semble déambuler dans les rues . Un groupe de jeunes truands se dirige discrètement vers moi ..Non !!C’est pas le moment ,dégagez ,allez voler un autre type ,mais pas maintenant ..Rien à faire ,des vrais casse-cou.. « Eh ,l’étranger ,file ta thune » D’instinct ,je sors mon couteau et le plante dans la gorge d’un de ces imbéciles ..Et moi qui voulait faire ça discret ,c’est gagné ,j’ai attiré l’attention ,et peut-être aussi son attention ,pour couronner le tout. | |
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| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Dim 1 Juil - 19:25 | |
| 4ème chapitre : Je me retourne, ici, c’est mon secteur, le coin du clan Némésis avec son commerce de pute et de drogues. Pourtant, une bande de petits voyous veut voler un mec. Ils n’y connaissent rien. Je vais leur faire comprendre qu’ici c’est pas chez eux. Avec douceur, je trace le signe de Némésis de mon index gauche sur mon front, afin de me porter chance et je sors mon katana. Pas de chance pour les p’tits mecs, ils m’ont prit pour une pute et ne pensait pas que je pouvais leur faire de tord. Je m’avance donc vers eux et tapote le dos du premier à ma portée. Celui-ci se retourna. Je lui arrive au menton. Il doit se demander ce que je veux, mais, il n’a pas le temps de prononcer un son. Mon pouce et mon index se faufile jusqu’à sa gorge et lui arrache la trachée. Il commence par pousser un hurlement qui s’éteint dès que sa vie le quitte. Je le regarde tomber à mes pieds avant de me tourner vers les autres et de leur dire, brutale. « Dégagez, ce coin est celui de Némésis, vous n’avez rien à faire là … » Ils ont peur, ils détalent. Je ne sais pas ce qui les a le plus impressionnés, peut-être le nom Némésis, peut-être la façon dont j’ai tué le mec ou, peut-être tout simplement mon aspect physique de femme en manque. J’ai arrêtée la drogue mais celle-ci me ronge de l’intérieur. Elle me coupe aussi l’appétit, il faudra que je me force à manger. J’ai à la fois faim et soif. Mais, cette faim ne sera jamais rassasiée tout comme ma soif qui ne disparaîtra jamais. Je m’agenouille aux côtés de l’homme que j’ai tué et je lui fait des poches. Un peu de tunes, une paire de lunettes de soleil noire, pratique en cette saison. Rien d’autre. Je lui choure aussi son blouson en cuir, le pauvre n’en aura plus besoin. Je l’enfile avant de m’essuyer les doigts et la main sur le fut du mec. Finalement, je me redresse et rencontre le visage de l’homme. Il est grand. Ils sont tous grands et moi, avec mon mètre 70, talons compris, je ne fais pas le poids. Nerveuse, je crache à ses pieds avant de lui dire, vulgaire : « Tu pourrais remercier, mon vieux … » Je sors une clope du paquet et l’allume avant de commencer à fumer nerveusement. Je tire sur ma cigarette comme si ma vie en dépendait. Je dois être accro. Pourtant, je ne fume pas depuis longtemps. Enfin, je n’en sais rien. Mon regard sombre se pose sur l’homme. Il est resté planté là et me regarde bizarrement. Je me demande ce qu’il a. Je sais que je suis laide mais ce n’est pas une raison pour me regarder comme si j’étais un monstre. Je finis par lui dire, mauvaise : « Qu’es t’à ? T’as jamais vu de femme de ta vie ? » J’ais un sourire mauvais dévoilant mes crochets. Je me sens fatiguée. La fatigue est revenue ainsi que la douleur au bras gauche. Je n’ais qu’une envie, retourner dans ma piaule pour me coucher et qui sait, peut-être crever. De toute façon, c’est ce que j’aurais de mieux à faire. Ma vie était fichue dès le jour ou j’ai décidée de rejoindre ce clan. Je me sens de plus en plus faible. J’aurais dut rester dormir dans mon appartement mais, je n’en supporte plus l’atmosphère. Il y fait lugubre et il sent la poussière et la crasse. J’aimerais tellement vivre dans une maison de bourge comme quand j’étais petite. Je me rappelle d’un truc bien, il y avait des plaques électriques ou il suffisait d’appuyer sur un bouton pour que ça se mette à chauffer. Il y avait aussi une machine qui lavait les vêtements. C’est la bas aussi que j’ai apprit à lire, écrire et compter. Un truc que peut de monde sait dans mon clan. Ouais, lire, c’est l’une des raisons qui a poussé Ant’Itack a m’accepter. L’homme s’est mit à bouger. Il vient vers moi. Tiens il veut peut-être parler maintenant. J’aime bien son blouson. Je devrais peut-être le lui demander. Il pourrait me le donner, pour me remercier de me l’avoir sauver des griffes des gamins. Il ressemble à un motard. Ou plutôt non, à un … tueur. Cette pensée me sortir de ma torpeur. J’avais un don pour ça, je sentais lorsque quelqu’un exerçait la même profession que moi et lui, tout dans ses mouvements, ses gestes, son port évoquait le tueur professionnel. Cet homme avait déjà ôté la vie d’un humain et pas qu’une fois. Il semblait parfaitement entraîné. Ses mouvements étaient souples, agiles, furtifs. Mesurés. Son pas était silencieux, rapide et … j’arrêtais là le cours de mes pensées et sortant de ma poche mes deux flingues, je l’ais pointés vers lui avant de crier, hystérique : « ne m’approche pas ! Ne bouge pas … Nom et code … tout de suite » La peur se profilait dans moi. Il ne faisait pas partie de Némésis, j’en étais sûre. Il n’avait pas vraiment le profil des Thanatos qui étaient de vrais sauvages ne pensant qu’à tuer. S’il en avait été un, je n’aurais même pas eut le temps de venir l’aider, les jeunes auraient été massacrés. Il devait être un Eris. Pourtant, mon souffle s’accéléra lorsque mon regard se posa sur son majeur gauche. Il n’avait pas la bague. Ainsi, il n’appartenait à aucun des trois clans qui avait le droit de sévir dans cette partie de la ville. Mais, qui était-t-il alors. Je sentais ma pression augmenter au même rythme que ma peur. Cet homme n’était pas un des notre, bien au contraire, son visage m’était tout à fait inconnu. Mais, qui était-t-il ? oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo Visiblement ,j’allais m’amuser ..J’avais toujours en moi les effets secondaires de la pilule ,je commençais à voir flou ,mais bon sang ,cette merde dure combien de temps ?C’est dingue ,je ne me contrôlais plus .. « Nom et code ?pff ,c’est stupide ,tu n’en auras pas besoin ..Merci quand même pour votre aide » Je m’essuyais le sang qui était tombé sur moi avec délicatesse .Le sang avait maintenant une odeur enivrante .Cette odeur mélangé à une sensation ..C’était si étrange . "Ne me remercie pas, ne m'approche pas ! Qui es-tu ? Que fais-tu là ... Tu n'as pas à traîner ici ! Tu n'appartiens pas à nos clans !" Je souriais faiblement ,visiblement ,elle était déroutée .Il fallait répondre habilement ,mais je n’étais plus trop en état .. "Mais c'est vous qui m'avez demandé de vous remercier ,très chère .Je t'ai déjà dit que mon nom ne te servira à rien ,je peux me promener ou je veux ,que je sache ,à moins que l'amabilité ne soit rayée de votre vocabulaire ,et je cherche à me soigner ,vous connaissez le coin ,non ?" Elle semble encore méfiante ..Normal ,vu la situation .. "Je n'ais rien à faire avec des gens comme vous ... Et vous, vous n'avez rien à faire là. Je suis trop gentille, si quelqu'un vous vois vous risquez de vous faire tuer ... Vous l'aurez bien cherché." Elle marque une pause .Moi ,me faire tuer ? Je m’en fous presque ,mais c’est qu’y a pas que moi ,surtout .Je la vois s’éloigner un peu .C’est là que le moment est important .Elle se retourne ,et tente de se reprendre .. "Néanmoins, si vous avez de la Cam ... je veux bien vous aider ..." Son ton était rauque, usé, fatigué .Je le savais ..Tous des junkies ,tous dans le même sac .En réalité ,tous des faibles ..Ne t’inquiète pas ,j’ai pas de drogue chez moi ,j’ai bien mieux que ça …Je la rassura avec un ton assuré .. "Je veux bien vous y conduire ,mais il faudra m'attendre à un point précis " Normal ,vu que je n’ai pas trop envie de me faire cramer ..Mais elle pourrait m’être utile après tout ..Et dans un souffle ,j’ajoutais : "pour mériter vos petits gâteaux" Elle me regarda ,les yeux écarquillés ,jamais je n’avais vu cela auparavant et il semblais que tout s'effondrait à l'intérieur d’elle même ,comme si tout partait en fumée ..Elle murmura d’une voix rauque ,mais docile : "D'accord" Je souriais intérieurement ..Trop facile ..Un peu trop ,il faut toujours rester sur ses gardes… Elle me suit comme un animal affamé ,en manque ..JE lui dis de m’attendre dans un coin avant de disparaître dans un coin sombre .Je reviens ,quelques secondes plus tard ,avec ma pilule miracle .Bien sur ,je suis pas salaud au point d’avoir mis la lotion miracle qui fait voir des petites filles ,parce que ça serait vraiment pas humain ,maintenant que je sais l’effet que ça fait ..Il ne faudrait surtout pas abîmer ce qui est encore beau ,et surtout ,j’ai un certain penchant pour elle ,aussi étrange que cela puisse paraître ..J’ai simplement remplacé cette merde de liquide par quelque chose de plus doux ,et sûrement pas des hallucinogènes … Elle saisit la pilule que je luis tends ,l’observe avec méfiance ,me demande si c’est cher .La pauvre ,les choses les plus chers ne sont pas forcément les meilleures ,mais je lui répond que oui .Elle me demande si c’est bon .Alors là ,elle va être mieux qu’avant .Au contraire ,ma petite ,tu ne vas pas crever ,tu vas ressusciter !Je lui répond encore oui ,et comme je la vois ,encore en manque ,je sais qu’elle l’avalera ,ce qu’elle fait sans plus attendre ..L’effet produit est immédiat ..Je sais quelle à adoré ,parce que l’adrénaline ,ça réveille ,ça remet en forme et ça fait du bien ..Elle sourit et respire à fond ..Elle n’a plus son regard de junkie ,remplacé par un regard pétillant .Quelle sacré nana ,quand même !!Satisfaite ,elle me montre l’endroit où je peux me soigner .. Il faut faire vite ,j’allais quand même pas m’en aller comme ça ..Après avoir pris tout le nécessaire ,je l’observe de loin .L’autre liquide fait son effet ..C’est quand même pratique ce genre de truc ..Elle croit qu’il fait trop chaut ,alors elle part discrètement .Après avoir tout payé ,je la vois en train de s’effondrer .Je la rattrape avant qu’elle ne touche le sol dur et insensible ,puis fait taire le témoin du regard ..Ce pauvre clochard ,il boit sa dernière bouteille ..Pas de témoins ,c’est comme ça que l’on procède ..Je retourne dans la boutique ,achète de l’alcool ,en donne au clochard .Le pauvre type est tellement content qu’il va vider tout en un rien de temps ..Trop d’alcool ,sa tue mon vieux ,et vu que t’as fumé et que c’était pas rien ,ton cœur tiendra pas le coup ..Je m’assure une dernière fois qu’il n’y a plus de témoins avant de m’enfoncer dans les ténèbres ,ceux qui me bercent depuis toujours … Mon appartement est silencieux comme la mort ..j’installe l’invitée surprise dans une salle réservée aux nouveaux ..Confortablement sur un divan ,elle ne vas pas tarder à se réveiller ..Je prends toutes mes précautions ..Mon manteau et mes anciennes rangers ? Tout est transféré au clan Horlas. Ils viennent de me prévenir discrètement que ma première mission n’a plus lieu d’être et qu’ils ont réglé le problème. Tant mieux. Y’a quand même un inconvénient .L’histoire de la fusion des deux clans est devenu mon objectif principal. Gloups !! J’ai vraiment pas de chance ..Je fais le listing ..Elle va se réveiller d’un moment à l’autre ,et tout à été nettoyé ..c’est bon ,plus de problème ..Je suis épuisé ..Je m’installe dans un canapé et j’allume la musique pour me détendre .Enfin ,il faut être doué pour se détendre avec ce genre de truc …. | |
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Nombre de messages : 20 Localisation : ben, devant toi ! (quel nouille cui là -_- ) Rang : ben, 1ère ? ah nan, bon, humaine ? Arme : O_ô ça sert à quoi ? Date d'inscription : 16/06/2007
| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Mar 3 Juil - 9:53 | |
| oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo Ma tête me tourne, mes lèvres sont sèches. J’ai à la foi soif et envie de gerber. Oula, je ne me souviens plus de rien. Qu’es que je fais ici. Je ne reconnais pas. C’est pas chez moi en tout cas. Je m’assois délicatement sur le divan et passe une main sur mon visage. C’est le vide en moi, ou je suis ? Gros blanc. Peu à peu, les souvenirs commencent à se déverser en moi. L’étranger tueur, la Cam, le vide. Il m’a drogué le bouffon. Il a remplacé sa Cam par je ne sais quoi. Je me disais bien que c’était trop beau, ça pouvait pas exister un truc aussi bon. Il va m’entendre. Ou m’a t’il emmené ? Chez lui ? Dans son clan. Mais je suis débile, on doit me rechercher. Après tout, c’est sur mes frêles épaules que repose la liaison de nos deux clans. Il doit faire partie d’un clan contre cette union. Mais, dans ce cas, pourquoi ne m’a t’il pas tuée ? Il faut que je me lève. Mes jambes sont frêles, je tente de me mettre debout mais, je retombe. Deuxième essai, succès. Me voilà sur pattes. Direction la porte. Il n’y a pas intérêt à ce qu’elle soit fermée. Je suis d’une sale humeur et si elle l’ai, je la défonce. Elle est ouverte. Me voilà dans une pièce, un salon. Un homme est assis dans un canapé, une musique de sauvage à fond. Je m’approche de lui et le gifle de toute mes forces. Il n’a pas bougé. Il semble émerger d’un rêve et me sors, narquois, sans oser me regarder en face : « Tu veux encore de la lotion magique … » Ses yeux sont floues. Je me mords les lèvres presque jusqu’au sang. Il se moque de moi, il ose se moquer de moi parce que j’ai été trop crédule. Je veux le refrapper à nouveau. Mais, je retiens ma main, au bout de quelques instants de dilemme interne, je finis par lui demander. « Qu’avais tu mit dans ce cachet ? » Un sourire écarte les coins de ses lèvres. Il se moque à nouveau de moi, je voudrais le frapper, lui faire de mal. Abîmer ce beau visage ne me regardant même pas. Il finit par prendre la parole, son ton est moqueur, narquois. « Dans ce cachet ? Eh bien … » Il s’arrête un instant, sourit aux étoiles, d’un sourire froid, glacial et moqueur. "rien qui puisse te nuire ,contrairement à ce que tu pense" A nouveau, la colère m’envahit. Qu’es qu’il me veut vraiment ? Pourquoi je suis ici. Sans lui répondre, sans rien dire de plus, je traverse la pièce à grands pas et je m’approche de la porte. Je tire dessus, je pousse et je finis par lui décrocher un coup de pied, rien à faire, elle est fermée. Je me retourne ivre de colère vers l’homme et ouvre la bouche pour lui parler. Il m’interromps. "Cela ne sert à rien ,elle est blindée " Je sers les poings. Mais, qu’es qu’il me veut ? Pourquoi je dois rester là, qu’es que je dois faire ? Je finis par exprimer à voix haute mes questions, impérieuses. "Ce que je te veux ?rien ,ou du moins pas encore" "Pourquoi ? la réponse viendra plus tard" "Ce que tu dois faire ? Te reposer si ce n'est pas déjà fais sinon tu es libre de tout visiter à condition de ne pas défoncer la porte. » J’ai un sourire ironique, il est vraiment explicite. Je me demande ce que je peux bien faire ! D’abord, visiter un peu ! J’hallucine, l’appartement est immense ! Mais vraiment très grand, il y a une chambre avec plusieurs lits, en plus de la chambre ou j’étais installée. La salle de bain est géante elle aussi tout comme la cuisine. Je tombe à nouveau sur un salon et … sur une salle de renforcement. Là, je referme bien vite la porte, rien que de la voire, ça me fait frissonner. Comment on peut avoir ça chez toi. Après une bonne demi-heure d’errance au rez-de-chaussée, je passe au premier étage. La première salle est une chambre, elle a l’air occupée, c’est là que l’homme doit dormir. Je passe ensuite devant une succession de salons et de salles inoccupées puis, devant une grande pièce entièrement fermée. Il y a une grande fenêtre de verre qui me permet d’en voir l’intérieur : un ordinateur, oh punaise. Ce mec doit être hyper riche. De un sa baraque est géante et de deux, il a son propre ordi. Je passe mes doigts sur le contour de la fenêtre. Il n’y a pas de mécanisme caché. Bon, ben on va entrer à la barbare. Je retourne dans la chambre du gars et je farfouille dans ses affaires. Des mitaines faisant office de poings américains, ça suffira. Je les enfilent et retourne devant la salle de l’ordinateur. Mon coup de poing fait exploser la vitre. Je tente de me protéger le visage mais, plusieurs éclats me blesse aux joues et aux bras. Je rentre quand même. Je m’installe devant l’ordi. Il faut un code, je pourrais même pas prévenir Dan. Dan, c’est mon mentor, un mec qui me vend ma cam, mon essence et mes clopes. Un mec sympa. Bon, je n’ai plus qu’à ressortir. Je pense que je vais aller me coucher, j’en ai marre de cet appartement, je n’ai plus qu’à espérer que quand je me réveillerais, il se passera enfin quelque chose d’un peu plus intéressant. OOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo Je me lève .C’est bien ,très bien comme ça .Tant qu’elle restera ici ,tout se passera bien .Elle est la clé de la fusion .Si elle meure ,ils prendront quelqu’un d’autre ..Mais d’autres types vont partir à sa recherche ..Et pas qu’eux .D’autres tueurs aussi ,des rapaces ,des fous ,attirés par le gain de l’appât ...C’est la clé de tout .Et là ,il ne faut pas qu’elle meure ..Je dois la garder en vie ,et le plus longtemps possible pour que la fusion échoue ,et qu’il n’y ai plus d’autre morts ..J’enfile un blouson et je vais voir ce qu’il est advenu d’elle ..La vitre de la salle avec l’ordinateur est brisée ..C’était évident ,prévisible ..Je la retrouve en train de dormir paisiblement ..Elle a reçut des éclats de verre partout ,ils ont touché son si beau visage ..Je la soigne comme je peux ,aussi bien que j’ai appris ,avant de partir ,la laissant seule .. « Zankaras ,c’est son nom ..Tu sais ce que tu risques si tu la gardes chez toi ?tu sais ce qu’il va se passer ? -T’es mon informateur ,pas mon conseiller ,n’abuse pas trop ! -Ecoute ,tu sais bien qu’elle doit mourir ,mieux que moi ,je te rappelle que tu es humain pas une armée ,tu ne peux pas la sauver !! -Personne ne sait qu’elle est chez moi ,a part toi peut-être .. -Je le savais ,oui ,je l’ai su avant que tu me le dises .. De la sueur coule sur son front .. -Combien ils t’ont payé pour avoir cette info ? -Une somme inimaginable ,tu sais ,je suis le seul informateur qui en vaut le coup ,je connais tout ce qui ce passe ici ,et ailleurs ..Je ne peux pas me permettre de mentir ,c’est mon métier ,on me paye pour ça !! -Tu m’as vendu .. -Je n’avais pas le choix !! -T’as fait une connerie ,et la dernière !! » Je sors le pétard ,lui balance un pruneau entre les yeux avant qu’il puisse prier ...Notre conversation est terminée ,il à fait assez de mal comme ça ,j’ai des tueurs à mes trousses ..Le clan Horlas veut me voir ..J’ai plus le choix .. C’est le calme avant la tempête ..Personne n’a tenté de me tuer ..Ils attendent tous dans l’ombre avec moi ,comme des rats qui se jettent sur un humain dès qu’il montre un seul signe de faiblesse .Je connais trop bien cette méthode .Je n’ai plus le choix ..Il faut que tout cesse .Elle serait déjà morte si je n’étais pas intervenu .Le soir même ou j’ai fait exploser le camion ..Je le sais ,car le sniper la visait ,pas le type .Si je n’étais pas intervenu ,elle serait déjà morte ..Si je ne l’avait pas emmené ,des dizaines de videurs se seraient empressés de tirer ..Seulement ,j’étais là ,et ils seraient réapparus après ,dans leur clan même ,faisant un carton ,il est facile de faire tout pèter … « Tues le responsable de la fusion ,tues celui que les deux clans ont désignés » ..C’est l’ordre venu d’en haut ça ..Ils ne savent pas que c’est moi qui la garde en vie en se moment même ..J’ai tout le temps qu’il faut ,alors autant réfléchir ..Je ne peut pas continuer à les servir toute ma vie .. Je sors de leur repère ,et en même temps de leur protection ..La route est longue ,le chemin difficile ..Je vais le plus vite que je peux ..ils sont déjà en train de s’organiser ..De tout préparer ..Il faut que je la garde en vie le plus longtemps possible ..La ruelle n’est pas déserte ..On m’encercle ..Une dizaines ,couteaux à la main ..Sans bruit ,ils ferment le cercle ..Trop près pour que j’utilise une arme à feu ..Pas assez loin pour avoir le temps de réfléchir ,et c’est pas bon tout ça ..on ne se lance pas dans une bagarre sans calculer ,sinon ,on est mort .Je vais devoir faire une chose que je déteste ,et reprendre quelque chose que je m’étais juré de ne plus toucher … Je sors de ma poche intérieure une fameuse pilule ..Mes doigts tremblent .Une larme coule sur ma joue ..Je n’ai pas envie de recommencer à prendre ce truc ..Je respire à fond ,avale et me lance ans plus attendre ..Je sens une piqûre sur mon bras ..c’est ça ,l’effet d’une brûlure ,je sais qu’une lame m’a traversé le bras ..Le sang ne coule pas ,pas encore ,plus tard ,quelques secondes après ..J’entends le déclic d’une arme ..Instinctivement ,j’agrippe un cadavre pour me protéger du rideau de balle qui s’abat sur moi et les videurs ..D’autres tueurs ..Plus rapides ,ils ne mettent pas de gans ..eux .Ils tirent sans compter ..Je lance un couteau qui va se planter dans l’œil droit du premier ..J’entends son hurlement de douleur ..L’autre continue de tirer .J’ai reçut plusieurs balles ..Je ramasse un autre poignard .Il atterri dans le cœur du dernier ,je souris ,il est passé juste entre les deux os de sa cage thoracique ,j’adore la précision .. Je passe par les endroits les plus sombres .Personne ne m’a vu ,je n’arrête pas de me retourner ,les effets secondaires de la pilule commencent à se faire sentir ..Il ne faut pas qu’elle meure ,c’est mon seul but . ..Le sang coule ,je ne prends plus la peine d ’essuyer le sang des autres cadavres ,chaque seconde est compté ,je l’ai laissé seule .j’ai de la chance ,mon informateur est mort ,et je le connais assez pour savoir qu’il n’a pas tout dévoilé à n’importe qui .Certains ont un nom ,d’autres un lieu ,et les plus chanceux les deux ..Comme ils garderons tout ça pour eux ,ils ne dévoileront rien à personne ..Je souris intérieurement ,un nom ?même mon informateur ne connaissait pas le mien dans ce cas là ,inutile de chercher un fantôme .. J’aperçoit encore du sang .. D’autres sont déjà là ..Je tremble ..j’ai commis la pire erreur de ma vie ..j’ai laissé le plot de sécurité ouvert sur la porte blindé ,c’est leur seule chance d’entrer ..On me suit ,j’en ai l’impression ,j’en suis sûr ,non ,c’est la pilule ,mais tellement réel .....Vite ,sinon ils vont la tuer.. | |
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| Sujet: Re: Fic à deux, sans nom Mer 4 Juil - 13:20 | |
| Chapitre 5 : Il est à peine sortit de ma chambre que je suis débout, très bien, il est dans le salon. Il ne sait pas que je l’espionne. Il sort. Bon, me voilà seule. Je vais attendre qu’il rentre, je lui saute dessus, je l’assomme et je me barre. Allez, on va essayer de trouver des armes dans cette fichue baraque. Je retourne dans ma chambre et enfile mes bottes. Elles sont longues à lacer mais nickel dans ce genre de situation. Au moins, avec, je prends six centimètres, ce qui n’est pas trop mal compte tenu de ma taille. Allez, je monte à l’étage, direction la chambre du mec. Là, je commence à farfouiller dans ses affaires. Il me faut un katana, des armes à feux à la limite. Pas de katana mais une espèce d’épée chelou. Je la prends, ça pourra toujours servir. Pas d’armes à feux non plus. J’enfile aussi deux points américains. Géniaux les engins. Me voilà de retour en bas. C’est le silence total, pas un bruit ne trouble la quiétude de l’appartement. Soudain, des bruits de piétinements, on approche. Des voix. Je me colle contre la porte pour essayer d’entendre. Ils sont plusieurs, des hommes, dans la fleur de l’âge je dirais. Ils tambourinent, s’arrêtent, voyant qu’ils s’échinent en vain et, quelques instants plus tard, une voix me parle dans l’interphone, elle me dit de me rendre, d’ouvrir la porte. Ma voix, railleuse et moqueuse lui répond. Je me met à sourire, même s’il n’y a pas de quoi. Ils sont débile ou quoi ? « Pff, vous êtes cons ! Si je pouvais ouvrir cette putain de porte, je serais déjà dehors, bien loin d’ici … » Je me tais, lorsque l’on discute avec des fous qui veulent votre peau, la consigne maîtresse est de ne pas dévoiler plus que nécessaire. Il n’y a plus de bruits, ils doivent réfléchir. Soudain des coups de feu trouent le silence, des cris, des hurlements, plusieurs explosions. Tiens, un autre gang est de la partie. Evidement, dans cette société de malheur, dès qu’il peut y avoir un peu de baston, tout le monde rapplique. Les coups de feux se fanent mais reprennent bientôt de plus belle, un autre clan doit avoir rejoint les deux premiers. Le truc qui m’étonne le plus dans cette vie de merde c’est que, tu as beau tuer le plus de personnes possible, il y en a toujours pour prendre la place des morts. Enfin, à ce rythme là, la Terre sera bientôt vide de tout habitant. Les coups de feu se calment. A nouveau, j’entends des bruits de pas et une voix re-parle dans l’interphone. Elle me demande d’ouvrir. Je roule exagérément des yeux avant de me rappeler qu’ils ne peuvent pas me voir. Je leur répond alors exactement la même chose qu’à l’autre clan, le premier. Ils semblent eux aussi se concerter et, soudain, plus un mot, je les entends qui détallent. Je m’éloigne de la porte par prudence, ils ont du poser des explosifs. Normalement une porte de cette envergure ne devrait pas être, éventrée mais, on ne sait jamais. La prudence permet de vivre plus vieux. Même si, en ces temps, l’on dépasse rarement les quarante ans. Je suis à la moitié de ma vie. Bientôt, je serais une « vieille », enfin, si je vis assez vieux et, là, mon espérance de vie se trouve légèrement diminuée. Une explosion énorme se fait entendre, je me bouche les oreilles et sort mon épée, Lorsque je rouvre les yeux, que j’avais fermés dans un pur réflexe, rien n’a changé. Si, l’interphone ne doit plus être en état de marche. Je souris. Une bonne chose cette porte. Même si elle ne permet pas de sortir, elle empêche au moins les autres de rentrer. Là, ils doivent être en train de se demander quoi faire. Je suppose qu’ils vont attendre que mon séquestreur ouvre la porte. Je devrais être rapide. Il faudra que je lui arrache ses armes, que je tire dans le tas et que je referme la porte, tout cela dans un espace temps minime. Après … eh bien, il n’y aura plus qu’à espérer qu’il y ait une sortie secrète dans cette baraque de merde vu que sinon, on est coincés là jusqu’à ce que son clan vienne le chercher … ou le mien mais, je doute qu’il arrive à me dénicher. Je sens les heures qui passent, lentes, ennuyeuses. Je suis assise sur le canapé, sur les nerfs, j’attends les cliquetis des verrous de la porte. Soudain, c’est le moment tant attendu, je bondis, ouvre la porte assez pour permettre à l’homme de rentrer. Les hommes sont déjà là, il sont tenter de rentrer, l’autre est à terre, je le pousse du bout de ma botte alors que mon poing gauche déboîte une mâchoire. Un coup de genoux en dessous de la ceinture en plie un, les autres, je leurs referment la porte au nez. Quelques craquements se font entendre. Des doigts broyés sans doute, j’arrachent la clé de l’homme et rapidement referme tous les verrous. Puis, je le secoue comme un prunier jusqu’à ce qu’il me murmure le code. D’un doigt sûr, je le tape et la porte se verrouille entièrement. A bout de souffle, je m’assois sur le canapé. Un liquide chaud coule le long de ma joue, j’ai étais blessée, une simple estafilade, j’en ai l’habitude à présent. Ma peau blanche est souillée par le sang la moitié du temps, l’autre moitié, elle l’est par la crasse ou la sueur. Tel est la vie d’un membre de clan. Enfin, d’un clan de basse caste, comme le mien. Mon regard se pose sur l’homme, il a l’air d’être en proie à des démons, il grogne, se débat, allongé. Il est très mal en point, à perdu beaucoup de sang et semble délirer. Avec peine, je le retourne sur le dos et lui enlève son blouson. Il est pâle comme la mort mais cette teinte lui va bien. Je balance le blouson sur le canapé avant de me diriger vers la cuisine ou je laisse couler de l’eau chaude dans une bassine. Je me dirige ensuite vers la salle de bain et fait une razzia dans l’armoire à pharmacie, je balance tout ça à côté de l’homme avant d’aller chercher la bassine d’eau chaud. Je prends aussi quelques serviettes et torchons et une paire de ciseau. Je pose le tout à côté de l’homme. Il doit avoir de la fièvre, des perles de sueur marbre son front, se mélangeant au sang. Bon, premier truc, déloger les balles qui ne sont pas parties. La première, celle du ventre ne s’est pas enfoncée loin, heureusement qu’il avait son blouson. Je l’ôte sans problèmes avant de nettoyer sa plaie à l’alcool. Il hurle. C’est sûr, ça doit faire mal. Curieusement, voir quelqu’un souffrir ainsi me donne un sentiment de puissance. Je me sens bien. Je lui bande le ventre avec les restes de son t-shirt et une bande de torchon propre. Bon, une balle extraite. Passons à la suivante. Au bout d’un certain temps, j’ai finis, l’homme a cessé de déblatérer des inepties à propos de gamines, de monstres, de drogues et d’erreur. Il va mieux, sa fièvre est légèrement tombée grâce à la pénicilline que je lui ai injecté. Il a une seul blessure grave, une balle s’étant logée dans son épaule. Un peu plus et il perdait l’usage de son bras. Maintenant, ça guérira très vite, dans deux jours au maximum il pourra se servir de son bras comme avant. Encore une caractéristique des nouveaux humains, enfin, selon les scientifiques, moi, je n’ai jamais vérifiée ! Les hommes d’après la catastrophe ont une capacité de guérison bien plus élevée que les anciens hommes. C’est pratique compte tenu le contexte politique actuel. Je vais devoir le laisser dormir par terre, je n’aurais jamais la force de le porter jusqu’à sa chambre ou même, de le hisser sur le canapé. Je m’assoies sur le canapé, le regardant un moment, souriante. Il a arrêté de délirer. Bon, maintenant, il n’y a plus qu’à attendre qu’il se réveille, qu’il me montre la sortie secrète et je me barre raconter tout à mon clan. En y réfléchissant un truc m’est venu à l’esprit, et si mon clan m’utilisait pour détourner l’attention des autres clans sur moi afin que le pacte puisse être signé en toute tranquillité ? Ca, c’est une idée à creuser car, c’est loin d’être impossible, ça correspondrait parfaitement aux magouilles habituelles ! J’ai dut m’endormir sur ses pensées. oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo [Voila, ça s'arrête là, je n'ai pas réussi jusqu'à présent à trouver les mots pour convaincre celui qui écrit ave moi T_T En gros, il est pas d'accord pour finir, selon lui, ce n'est ni original, ni interessant T_T Mais, je ne désespère pas d'y arriver un jour ] | |
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